28 juin 2012

C'est la guerre - C'est la guerre [Remainder] (Ep 2009)


C'est la guerre - C'est la guerre [Remainder] (Ep 2009)
C'est la guerre - C'est la guerre [Remainder] (Ep 2009)
1. The Beginning        
2. Balcony Scene       
3. We Are One Flesh
4. Beauty Of A New World   
5. End.

Remainder est un groupe de ‘screamo’ originaire de Boston et de Providence. Le groupe se nommé au début de sa création C’est la guerre et il a changé de nom en 2009 en Remainder. Le groupe est formé par Kevin Smith (Drums), Chris Childs (Vocals), James Kelly (Guitar/Backround Vocals) et Sean Cody (Bass). Le groupe est influencé par des bands telles que Daitro ou Saetia.




Remainder a sorti les albums suivant (Discographie) :

C’est la guerre (Ep 2009) (sous le nom de C’est la guerre)
Set Aside Your Fears (Album 2010)
Lantern (Ep 2010)
The Frozen World Thawed (album 2011)

Aujourd’hui on va vous présenter C’est la guerre. L’Ep est très bien enregistré et de très bonne qualité. Le seul bémol de la production est la voix un peu trop en arrière par rapport aux instruments. Les parties musicales sont très douces, presque atmosphériques et mélodique. Le chant ‘screamo’ est bien en place et donne une bonne force aux titres. Beauty of a new world casse les codes des trois premiers titre en introduisant une bonne accélération presque 'death metal', un changement de temps et des lignes vocales plus agressives encore (si possible). 

Nota : on peut télécharger gratuitement l’Ep depuis le bandcamp du groupe mais dans une version qui contient les 4 premiers titres.

Un Ep qui témoigne du bon début du groupe C’est la guerre.


Score 7,5/10





22 juin 2012

Onatra - За Твою Душу (For Your Soul) (Ep 2012)


Onatra - За Твою Душу (For Your Soul) (Ep 2012)
1. За Твою Душу       (For Your Soul)
2. With You   
3. Shadows' Steps

Onatra est un groupe de métal symphonique tout jeune car il a vu le jour en juillet 2009 à Lviv, Ukraine. La formation de 2009 était représentée par Iryna Vitiv(chant), Khrystyna Solyha (clavier), Vasyl Turchyn (guitares), Victor Shpyrka (guitares), Sergiy Vladarsky (basse), Marta Medler (batterie). Au début le groupe devait jouer sur un hommage à In Flames, mais le projet est tombé à l’eau. Après cela, ils ont décidé de jouer leur propre musique, composée par Sergiy. En Septembre 2009 Khrystyna (la clavieriste) quitte Onatra, pour continuer ses études.  Le ne se décourage pas et continue son bout de chemin.

En Mars 2010 Onatra au « contest »  Level Up qui se déroule à Lviv en présentant les  titres (Chaos Theory, Fate Symphony, For Your Soul).  Le public et le jury apprécient et Onatra se place à la 6ème place sur 25. La bande a recueilli le plus grand nombre de votes du public et pris la sixième place de 25.

En mai 2010 Onatra splitte. Pendant cette période Marta étudie la musique orchestrale et la façon de composer. La démo de 2010 formée des titres Dance With The Wind et Touch Of Emptiness est réalisée dans le but de peaufiner les orchestrations. La preuve aussi par le titre Dance With The Wind qui est entièrement instrumental.

En Juillet 2011, le bassiste Dima Dvuhroshev rejoint le groupe et Sergiy commencé à jouer de la guitare. Onatra s’attaque à la composition du premier album. En attendant en janvier 2012 le groupe met sur son site et en téléchargement gratuit l’Ep За Твою Душу (For Your Soul) dont on va vous parler.

Le premier titre de l’Ep За Твою Душу (For Your Soul) (qui donne le titre à l'Ep) est très bon. On a à faire à un metal symphonique à voix féminine de très haute facture. Rythme entrainant, orchestrations plaisantes et un chant en ukrainien qui colle bien au morceau. Après les deux couplets on pourrait s’attendre à un développent linéaire du morceau avec un solo. Que non. Onatra brouille les pistes. Un break surgit au piano en premier plan. Quelques orchestrations en toile de fond et un solo posé, doux. Le titre reprend et se clôture avec un final en crescendo. La dernière minute explose en un déluge symphonique avec un rythme accéléré de plus belle facture.

With You est un titre plus lent, presque introspectif où la femme de la chanson souhaite se donner la mort pour rester toujours avec son aimant. Ici les références ne sont pas à chercher dans des groupes comme Nightwish mais plutôt le Moonspell et dans son approche gothique d’Irreligious ou le groupe Sirenia.

Si on avait des soupçons, ils se confirmeront par la suite. Irreligious (Ruin & Misery) est encore plus présent sur le titre Shadows' Steps. Encore un morceau rapide, gothique avec des arrangements orchestraux qui donnent du piment au morceau.

Pour terminer un mot sur la voix de Iryna Vitiv : elle est bien maîtrisée, elle ne force pas, elle ne va pas chercher non plus dans les aigüe. On sent une voix qui a du potentielle et qui ne peut que progresser. Le groupe est auteur d’une bonne prestation avec un Ep auto-produit qui est fort bien réussi.


Score 8/10

Onatra - За Твою Душу (For Your Soul) (Ep 2012)

21 juin 2012

SKELATOR - Agents Of Power (2012)


SKELATOR - Agents Of Power (2012)

1. Agents Of Power (04:52)
2. Gates Of Thorbardin (05:30)
3. Dream Dictator (06:15)
4. Rhythm Of The Chain (04:15)

Elric: The Dragon Prince

(A Tale of Tragic Destiny in 12 Parts)
5. Overture [instrumental] (04:18)
6. Elric: The Dragon Prince (05:15)
7. Pulsing Cavern (00:34)
8. Stormbringer And Mournblade (02:49)
9. The Young Kingdoms (01:29)
10. The Dark Tower (03:27)
11. Cymoril (03:47)
12. Rubble And Ash (04:01)
13. Fate, The Dreadful Curse (01:59)
14. Elric: The Kinslayer (01:52)
15. Bane Of The Black Sword (06:16)
16.
Outro (02:21)


Les américains de Skelator viennent de publier leur deuxième ‘studio album’ Agents Of Power sorti via le label Metal on Metal. Cette nouvelle galette ravira les fans de groupes comme Sacred Steel, Domine, Judas Priest, Iron Maiden. Pour le public un peu plus underground on citera aussi les groupes cultes Cirith Ungol, les premiers Virgin Steele ou encore les premiers Manowar. En effet Skelator depuis le début de sa carrière en 1998 nous a habitués à un Epic Heavy/Speed Metal sans concession ancré dans la plus pure tradition des années ’80 – ’90. De ce que les années ’80 – ’90 avaient de meilleur avec en plus une production moderne.

D’abord deux choses sautent aux yeux : la pochette et la tracklist. La pochette est œuvre de Maichol Quinto, un artiste très connue pour ses œuvres liées aux jeux de rôle. (Ici pour approfondir). On se trouve face à Elric de Melniboné le héros du cycle idée par l’écrivain Michael Moorcock. L’albinos Elric tient son épée Stormbringer au dessus de sa tête en train d’évoquer le démon Arioch. C’est qu’annonce la pochette est bien présent aussi coté tracklist car l’auditeur peut plonger dans l’univers d’Elric grâce à l’histoire conceptuelle et épique  Elric: The Dragon Prince divisée en 12 parties pour un total de quarante minutes.

Agents of power est un titre accrocheur, rapide et direct dans la plus pure tradition heavy power. Le titre fait mouche dès le début. Par contre Gates Of Thorbardin est un peu le maillot faible du disque car le riff principal est inspiré, pompé par moments, du titre Holy Diver de Ronnie James Dio et ceci plombe un peu la chanson. Dream Dictator est un très bon titre encore rapide caractérisé par un break où la basse est mise à l’honneur et les guitares restent en arrière. Cette importance donnée à la basse rappelle le titre de Savatage ‘Ghost in the ruins’ où de la même façon pendant le break la basse ronronne et porte le morceau.
Rhythm Of The Chain est un hymne de heavy metal, le titre qui te fait taper du pied et commencer à headbanger. Chaque groupe en possède un titre de cette facture (Sabaton avec Metal Crüe, Helloween avec Heavy Metal (is the law) par exemple. Les 'back up vocals' du titre sont assurées par Diabolical Diamond, le chanteur de Midnight Idöls.

Jusqu’ici tout va bien. Ensuite il y a le gros moment de l’album : Elric: The Dragon Prince (A Tale of Tragic Destiny in 12 Parts). Les douze parties sont intimement liées entre elles car il n’y a pas de blanc entre une piste et l’autre. Ici on évolue dans un ‘tale’, un conte, une histoire. On est à des années  lumières de la mode d’un opéra metal. 'Elric' ne présente pas de chœurs à plusieurs voix, de compositions à tiroirs, des solos techniques à la « m’a tu vu ? ». 

'Elric' raconte son histoire, son amour, sa guerre, la rencontre avec son épée Stormbringer qui a soif de sang humain et son alliance au maître obscur Arioch. Tous les éléments de l’œuvre de Michale Moorcock sont réunis pour une saga qui a du souffle. Il n’y a aucun temps mort. Skelator ne fait pas de prisonnier et vous embarque dans un univers cruel. Le groupe Domine s’est frotté aussi à l’exercice et même en publiant des albums de qualité il nous semble être resté un peu à l’écart de la violence du monde imaginé par Moorcock.

Skelator rentre dédain tout de suite avec une intro instrumentale très bien joué avec des lignes mélodiques que l’on retrouvera pendant la saga. Les titres Elric: The Dragon Prince ou Stormbringer And Mournblade sont très rapides, super accrocheurs, inspirés avec des solos et une prestation vocale exceptionnelle.  Le titre Cymoril m’a particulièrement touché : intro lente à deux guitares acoustiques, voix douce et triste et un crescendo d’abord avec des tambours et puis l’explosion avec batterie et guitare électrique. Ce titre est un petit bijou. J’ai isolé ce titre mais dans cet album il n’y a rien à jeter. La saga alterne aussi de textes récités qui font le lien entre les différents moments de l’histoire.

Un mot encore sur la formation formée par Jason Conde-Houston (vocals), Robbie Houston (guitars), Rob Steinway (guitars), Zach Palmer (bass) et Patrick Seick (drums). Les cinq musiciens sont en état de grâce : Jason Conde-Houston évolue dans les aigües avec aisance à la Micheal Kiske d’antan ou à la David de Feis et il est excellent aussi sur les titres les plus calmes chantés à voix claire (l’intro de Elric: The Dragon Prince ou le titre déjà cité Cymoril). La basse de Zach Palmer claque et c’est un plaisir. Enfin on entend une basse et on se régale quand la basse joue les mêmes notes que les deux axes ou quand elle soutien un morceau permettant ainsi des envolés. Les deux guitaristes Robbie Houston et Rob Steinway s’entendent très bien et pondent des riffs accrocheurs ou de solos très bien ficelés comme s’il en pleuvait. On termine pour saluer la performance à la batterie de Patrick Seick qui a un jeu varié et personnel.

Ce qui frappe est le bon milieu trouvé par le groupe : les riffs proposés ou les solos sont efficaces et en plus ont une durée idéale pour mes oreilles. Je m’explique. Parfois il y a des albums où l' on tombe sur un bon riff ou solo mais il est répété à outrance et il nous lasse au bout d’un moment. Parfois encore on tombe sur un bon riff ou un bon solo et on n’a même pas le temps de l’apprécier qu’il se termine déjà. Skelator a une ‘durée de riff (si vous me passez l’expression), un enchainement, un déroulement de riffs et de solos qui sont vraiment adaptés à mes oreilles.

Nous avons ici un très bon album de heavy / speed qui met la barre très haute. L’album est inspiré, le songwriting mur, la pochette réussie et le groupe nous offre une très bonne prestation.

Score 9/10






12 juin 2012

Northern Sword - Demo 2010

Northern Sword - Demo 2010
 Northern Sword - Demo 2010
1. In the name of Odin











2. For glory and gold



3. Draw your swords



4. Nine steps of sorrows



Northern Sword est un groupe américain originaire de Royal Oak, MI qui évolue dans un folk metal symphonique avec pour thèmes la mythologie nordique ainsi que son histoire peuplée de vikings. En 2010 le groupe a mis en téléchargement gratuit sa première démo nommée Demo 2010 sur le bandcamp du groupe.
Les membres du groupe sont Mark Chandler - Lead Guitar, Orchestration, Richard Hakli - Vocals, Nik Burridge - Rhythm Guitar, Nate Dubetz- Bass, Jayson Cessna - Drums.

Le point de force de Northern Sword est la recherche des mélodies qui sont mises en valeur par le clavier qui devient un instrument à part entière et pas un simple remplissage. Musicalement le groupe est à la croisée de Alestorm (pour son coté épique, ses mélodies de haut niveau et les solos), de Turisas (pour ses riffs  repétititfs certes mais pas moins impressionnant) et de Amon Amarth pour les voix. 

In the name of Odin relate la vie des viking quand ils rentrent des batailles et retrouvent leurs familles, leurs enfants et leur terre. Ensuite la soif de conquête et d'honneur les poussent à repartir vers d'autres batailles. Le riff du refrain est puissant, épique, entêtant avec des joli solos.  

For glory and gold raconte l'histoire du siège du monastère de Lindisfarne située sur l'île de Lindisfarne en Angleterre, sur la côte de la Northumbrie. Le monastère a été pillé par les Vikings le 8 juin 793, et la nouvelle de cet événement à fait le tour du monde chrétien de l'époque : on en trouve la preuve dans le texte de la  Chronique anglo-saxonne. Encore une fois les solos sont de très bonne facture ainsi que le clavier et cette alternance épique fait penser aux premiers albums de Rhapsody of Fire.

Draw your swords est un titre encore une fois épique à souhait que Amon Amarth ne renierait pas. Cette fois la bataille a mal tournée pour les vikings qui ont été tués. Les Valkyries se chargent alors d'accueillir les héros morts au combat et de les amener dans le Walhalla.

La démo se termine avec la pièce Nine steps of sorrows et cette fois le groupe présente la mort de Thor. Le dieu du tonnère engage un combat épique contre le serpent Jörmungand qui menace de détruire les dieux Ases et le monde entier. Thor engage un combat épique, il arrive à tuer le monstre mais celui-ci a craché son venin en face au dieu. Thor est condamné, il fait neuf pas en arrière en proie aux douleurs (d'où le titre du morceau Nine steps of sorrows) et il meurt.


Le groupe montre une très bonne connaissance de l'histoire ancienne ainsi que des mythes du nord. Le songwriting est de haute volée. Et on le répète car c'est parfois rare : les textes sont assez élaborés, travaillés et montrent une bonne connaissance de l'histoire et de la mythologie nordique. Eux aussi sont disponibles sur le bandcamp du groupe.

Bonne écoute !


Score 8/10


http://northernsword.bandcamp.com/
http://www.myspace.com/northernsword/
http://www.twitter.com/northernsword/
http://www.youtube.com/user/northernswor...
http://www.last.fm/music/Northern+Sword/
https://plus.google.com/1005324322426970...



"This was the death of Thor himself
And everyone would know"

8 juin 2012

Aether Realm - Swampwitch (single 2012)

Aether Realm est une formation originaire des États Unis, de la ville de Greenville en Caroline du Nord pour être précis. Après avoir sorti en 2011 le bon Ep Odin will provide dont on vous a parlé ici, les américains remettent le couvert avec le titre Swampwitch. Ce single nous patienter avant la sortie du premier album One Chosen By The Gods .

One Chosen By The Gods


Le titre est fort agréable est présente une structure plus articulée que la démo précédente. Swampwitch flirte avec le death et le viking metal avec un joli break central. De plus les solos qui se succèdent de Heinrich d'abord et de Jack ensuite sont de très bonne facture. Le refrain aussi est bien construit et apporte une touche de mélodie supplémentaire au titre. Il faut signale la présence de Eric W. Brown (Swashbuckle, Vimana, Vale of Pnath, Rainbowdragoneyes) comme invité sur un couplé. 
Swampwitch ravira les fans de Wintersun et d'Ensiferum

Le titre est disponible depuis le bandcamp du groupe !





Score 8/10



Aether Realm is
Jack Doughert - Guitar
Jake Jone - Bass, Vocals
Tyler Gresham - Drums 
Heinrich Arnold - Guitar, Vocals



Aether Realm 

6 juin 2012

Iodine - Prelude to an Unsuitable Metaphor (EP 2008)




Iodine - Prelude to an Unsuitable Metaphor  (EP 2008)

1.
Blood 04:07



2.
Deity 03:27



3.
Fingerprints 03:20



4.
Hikikomori 03:22 

Iodine est un groupe de "metlcore - death metal" originaire de Leira au Portugal. Il est actif depuis 2006 et en août 2008 il met en téléchargement gratuit son EP Prelude to an Unsuitable Metaphor. Nous ne cachons pas notre plaisir en affirmant qu'il est très bon. Une bonne production, un bon son, un bonne technique et une certaine originalité son de mise. Le seul bémol est représenté par la voix un peu sous-mixée par rapport à l'ensemble. Le titre d'ouverture blood résume bien la formation : une approche plutôt death avec un mix de metalcore dans quelques structures de riff et dans le chant. On remarquera à 2:38 le bridge qui commence assez sympa est un clin d’œil au titre de Blaze Bayley Stare at the sun tiré de l'album Silicon Messiah.
Le bridge de Deity est ce que l'on fait de mieux en matière de mélodie et de violence : le refrain qui alterne voie claire et growl et l'accèleration qui en suit vous laissent sans souffle. Il s'agit peut être du meilleur titre du EP.
Fingerprints est un titre en crescendo bien agressif avec une bonne section rythmique avec un refrain sympathique mais c'est aussi le titre où la voix et sou-mixée le plus. Le chant de Hikikomori est carrement metalcore avec des accélérations et des mid-tempos qui captivent l'auditeur et ont le mérite d'être mélodiques et originaux. Le riff porteur est assez costaud et la voie claire, juste une touche, a le mérite de rehausser la chanson. Le final en crescendo présente une rythmique d’inspiration thrash.

Un bon premier Ep qui a le mérite d'être intéressant et très bien ficelé. On peut télécharger l'Ep depuis le bandcamp du groupe.

Score 8/10




























4 juin 2012

Dead Label - Self Immolation (vidéo 2012)



Dead Label est un trio originaire de Celbridge Co. Kildare en Irlande formé en 2008. Le nom 'dead label' est assumé et en opposition à la mode qui veut étiqueter forcement un groupe metal. Les étiquettes fleurissent (doom, postblack, shoegaze et on pourrait continuer longtemps...), le trio propose un doigt d'honneur à cette pratique en affichant un 'mort aux tags' en affirmant le fait de jouer que du 'metal'.

Ceci dit, nous voulons parler de la vidéo Self Immolation tiré du premier album du groupe Sense Of Slaughter sorti en 2012.


Il est vrai que ce blog analyse plutôt des albums mais cette vidéo tournée pour le titre Self Immolation vaut le détour : d'abord le choix du noir et blanc est primordial : il permet de se focaliser sur l'essentiel, les musiciens, leur jeux, leur hargne. De plus le contraste est rehaussé par l’habillement du trio, rigoureusement en noir.

Dan O'Grady à la basse et chanteur aussi a une telle force qui est convaincant et ne tombe pas dans l’excès ou la caricature. alterner de séquence à la basse et en solo à la voix permet de mettre en lumière son talent double et comme chanteur et comme bassiste.
Le guitariste Danny Hall a une bonne technique et le break à 2.14 est vraiment réussi. Il coupe le dynamisme du titre en introduisant un mid-tempo ravageur.
A la batterie Claire Percival cogne comme un forgeron en montrant sa technique, sa rapidité et son aise à la double pédale. Elle est formidable.

Le petit plus est donné par le choix du décor : pour une fois on pas droit à un hangar désaffecté dans la plus pure tradition metal (cf At the gates) mais à des containers délaisses à coté d'une vois ferrée. Et le train passe vraiment à 3.23. Le lieu rappelle la vidéo d'Earthtone 9


Vidéo score et song score : 9/10


Sense Of Slaughter' - (2012)
Sense Of Slaughter' - (2012)


1. Dead And Gone
2. Sense Of Slaughter
3. Reign
4. Catchecism
5. Dawn Of A New Age
6. Self Immolation
7. Assume Nothing
8. Death
9. Enslavement
10. Rest In Pieces
11. Raising The Veil
12. Thrown To The Wolves