Les israéliens de Switchblade
viennent de sortir leur premier album Heavy Weapons via le
label Killer Metal Records. Heavy Weapons est produit, mixé et masterisé par Federico Taich au Flam Studios, à
Haïfa, Israel. L’artwork a été réalisé par le roumain Costin Chioreanu, de
Twilight 13 Media. L’album est formé par des nouveaux titres et par des anciens titres qui ont été réenregistrés pour l’occasion. Dans le détail, le
titre Infernal Paradise était sorti en single en novembre 2013, Metalista
encore comme single en janvier 2012, et Endless War - Euphoria étaient sortis aussi comme single deux titres
en septembre 2011. Tous ces singles sont difficiles à dénicher puisqu’ils sont
sortis sous forme d’autoproduction.
L’opener Heavy Weapons commence
sur les chapeaux de roué: le titre est direct, in your face, rapide avec un
break central qui met en valeur le solo. La voix de Lior “Steinmetal” Stein est
très agréable, pas trop aiguë, puissante sans en faire des tonnes. Le riff
d’Euphoria est aussi direct, lent, avec des accélérations pendant les refrains
qui sont plutôt bien vue. Les guitares se taillent la part du lion avec des
harmonies vraiment accrocheuses. Federico “FedeRock”
Taich assure le duo des guitares et propose riff sur riff
et soli après soli sans arrêt. Musicalement Switchblade navigue entre un heavy metal bien
puissant avec des parties plus ‘power’ c'est-à-dire un heavy puissant,
mélodique, par moment relativement « lourd » et direct. Certains riff
sont typiques du heavy des années ’80 et on peut penser à des groupes comme
Accept ou Grave Digger. A ceci il faut rajouter que Switchblade connait la
discographie des années d’or d’Iron Maiden sur le bout des doigts et aussi la
discographie soliste de Bruce Dickinson. Comment ne pas penser au solo du titre
The Tower (Bruce Dickinson) à l’écoute du solo de Euphoria ? C’est du bon,
du très bon et ça fait plaisir.
Metalista est un titre tiré
carrément des années ’80 : le riff porteur et le refrain en sont la
preuve, néanmoins les "twins guitars" font des ravages et on ne peut pas ne pas taper de
pied pour accompagner l’écoute du titre. Lost Lovers Unite est le titre
lent de l’album (qui explose à la fin) ce qui met en valeur la voix de Lior
“Steinmetal” Stein et on se dit que finalement il y a quelques point en commun
avec celle de Michael Kiske du temps des Keepers.
Avant de terminer cette chronique
il faut citer le titre Curse of the Father, Sins of the Son car c’est le plus
puissant de l’album avec son riff entre power et thrash metal bien senti et
exécuté. Il y a un certain gout de Silicon Messiah de Blaze Bayley. De même le
titre Into the Unknown propose un riff martial déjà entendu plusieurs fois mais
ô combien puissant et fédérateur.
Le seul bémol de l’album est le
titre The Lost Kingdom : cette instrumentale n’apporte pas vraiment
grand-chose puisque elle n’est pas très variée et travaillée.
Switchblade avec Heavy Weapons
signe un très bon début. Les influences des années ’80 sont mises au goût du
jour et par la production et par une exécution plus forte et costaude (Infernal
Paradise et Curse of the Father, Sins of the Son). La mélodie est à l’honneur
avec une recherche des harmonies très sentie. Il faut saluer la prestation du
groupe qui, même si met en valeur les duels de guitare, propose une bonne
cohésion (le batteur Moshe “Moshpit” Sabach est très technique et précis, ainsi
que le bassiste Sascha Latman).
Ce disque est conseillé à tous
les fans de heavy metal.
Score 9/10
artwork by Costin Chioreanu |
Switchblade
- Heavy Weapons (2013)
1. Heavy
Weapons
2. Euphoria
3.
Metalista
4. Lost
Lovers Unite
5. The Lost
Kingdom (instrumental)
6. Infernal
Paradise
7. Curse of
the Father, Sins of the Son
8. Into the
Unknown
9. Endless War
Line up:
Lior
“Steinmetal” Stein – vocals
Federico
“FedeRock” Taich – lead / rhythm Guitars
Sascha Latman – bass
Moshe
“Moshpit” Sabach – drums
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