Symboles et Signes dans les artworks hard rock / heavy metal
1ère partie
Définition de symbole et de signe
Led Zeppelin
Blue Öyster Cult
King Diamond
Venom
Le symbole est l’expression visuelle d’une idée, d’un
concept, d’une vérité universelle. Le signe délivre un message simple, dont la
pertinence est immédiate et momentanée.
La migration des symboles
La récurrence de certains symboles d’une région du globe à
une autre est intrigante. Sont-ils l’expression spontanée d’un
« inconscient » commun à tous les hommes, ou ont-ils été colportés
par les échanges entre groupes humains et civilisations ?
Le petit Larousse illustré des symboles et des signes,
Paris, 2013, pag 6-7
Le symbole est un objet,
image, signe ou comportement manifestant, figurant ou évoquant quelque chose
(p. ex. anneau, symbole de la fidélité; corne taurine, symbole de l'abondance;
drapeau rouge, symbole révolutionnaire; poisson, symbole anagrammatique de
Jésus-Christ). Ou encore c’est un objet
sensible, fait ou élément naturel évoquant, dans un groupe humain donné, par
une correspondance analogique formelle, naturelle ou culturelle, quelque chose
d'absent ou d'impossible à percevoir.
Le symbole et le diable, c’est le même radical mais avec
deux préfixes différents qui changent le sens du mot. Le radicale est le verbe
grec βάλλω (ballo) qui
donne avec le préfixe συμ- (sym) le
verbe συμβάλλω (symballo) qui
signifier « réunir », « tenir ensemble ». C’est précisément
ce que fait un symbole puisque il réunit dans une forme un sens qui va au-delà
de sa forme. Le symbole est quelque chose qui renvoie à autre choses. C’est
l’interprétation que l’on fait qui peut changer. Le symbole d’un rond dans une
culture peut être interprété comme une roue, dans une autre comme le soleil,
dans une autre encore comme le cycle de la vie.
Le mot
diable est formé
par le radical est le verbe grec βάλλω (ballo) qui donne avec le préfixe δια- (dia-) le verbe διαβάλλω (diaballo)
qui signifie « détourner », « dissuader quelqu’un de quelque
chose », « accuser », « calomnier »,
« tromper ».
Pour
qu’un symbole fonctionne il doit évoquer son message, dans un groupe humain
donné, c'est-à-dire que ce groupe humain interprète le symbole de la même façon
grâce à sa correspondance analogique formelle, naturelle ou culturelle. Le même
symbole peut ne pas avoir le même sens pour un homme contemporain et un homme
préhistorique ou pour occidental et un oriental. Il faut considérer aussi le
contexte : ce symbole « + »
dans un livre de mathématiques est un « plus », dans un livre de
religion chrétienne est une croix et dans une partition de musique il indique le
« pizzicato ».
L’esthétique
heavy metal utilise des symboles qui sont interprétés par les membres de cette
communauté qui en possède les clés. Il faut juste souligner que la plupart de
ces symboles ont été sortis de lors contexte et que l’esthétique heavy metal
les réemploie à sa façon. Mais le heavy metal va encore au-delà dans la
migration des symboles. D’un côté pour que le symbole colle au mieux à cette
esthétique il se doit d’être souvent énigmatique. Du coup les fans de cette
musque ont plus du mal à les déchiffrer. Deuxièmement chaque artiste se sent
libre de prendre des symboles plus ou moins « occultes » et de les
retravailler à sa façon.
Avant
d’analyser les principaux symboles de l’esthétique heavy metal, allons voir
quelques symboles du hard rock qui en sont les précurseurs.
Led Zeppelin
Le
quatrième album de Led Zeppelin sorti en 1971 n’a pas de titre. Il y a juste
quatre symboles sur le vinyle et à l’intérieur de la pochette. Selon les mots
de Jimmy Page : «Nous avons décidé de minimiser délibérément
le nom du groupe sur le quatrième album, et qu'il n'y aurait aucune
information, quelle qu'elle soit, sur la jaquette extérieure. Les noms, les
titres et tout ça, ça ne veut rien dire».
Le
premier symbole a été conçu par Page lui-même. « Mon symbole, c’est moi qui l’ai dessiné, mais plusieurs gens l’ont
traduit avec le mot “zoso” at aux États-Unis quelqu’un a commencé à dire que le
titre de l’album était “zoso” et ceci c’était un vrai dommage parce qu’il ne
fallait pas s’imaginer un mot mais quelque chose complètement différent…et avec
un sens différent ».
R. Bertoncelli, Led Zeppelin, pag. 153
Jimmy
Page l’a bien dessiné lui-même mais il ne l’a pas inventé puisque ce symbole se
trouve dans plusieurs grimoires : il se trouve à la page 51 de l’édition
du 1850 du texte français Le Dragon Rouge
et la Poule Noire (deux textes dans le même grimoire). L’édition de1850 est
une réimpression de l’édition de 1521. On trouve ce symbole aussi dans le
grimoire de 1844 de Frinellan qui se nomme Le
Triple Vocabulaire Infernal - Manuel Du Demonomane Ou Les Ruses De L'Enfer Dévoilées.
Ainsi que dans le livre de Jérôme Cardan
de 1557 qui se nomme De rerum varietate (à la page 789 de la
réédition de 1580).
On
peut dire que ce symbole est le « signe cabalistique », sigil ou sceau de la
planète Saturne celle qui régit le signe du capricorne, le même signe que Jimmy
Page. Pour le reste le sens profond c’est seulement Page qui le connaît.
Le
deuxième symbole en haut à droite est celui de John Paul Jones : il s’agit
d’une triquetra non entrelacé recouvrant un cercle. Ce symbole est tiré du
livre de Rudolf Koch The Book of Signs
paru en 1930 (réédité en 1955) où on lit qu’il est utilisé pour
« exorciser les mauvais esprits ». Rudolf Koch (1876-1934) a été un
imprimeur, professeur et calligraphe allemand. Il a inventé plusieurs polices
en styles Romans et Fraktur. Son livre The
Book of Signs réunit 493 symboles et plusieurs runes.
La
triquetra est un symbole qui a plusieurs vies. D’abord elle fait partie de la
mythologie nordique et a été trouvée sur des pierres runiques. On la trouve
dans l’art celtique comme ornement et dans les manuscrits enluminés comme le
célèbre Le livre de Kells. Dans l’art
chrétien la triquetra se présente avec un cercle (comme le symbole de John Paul
Jones) : les trois parties représentent la trinité (Père, Fils et
Saint-Esprit) et le rond représente l’unité de ces trois Personnes. Dans le néo
paganisme la Triquetra peut symboliser à la fois les trois mondes (terre, ciel,
mer) ou la Triple déesse (la Lune, Hécate etc.)
Le
troisième symbole (en bas à gauche, les trois cercles entrecroisés) est celui
de John Bonham. Il est tiré de la page 32 du même livre de Rudolf Koch, et est
présenté comme « un des premiers signes de la Trinité».
Le
quatrième symbole (en bas à droite, une plume à l'intérieur d'un cercle) est
celui de Robert Plant. On peut l’interpréter comme la plume de la déesse
égyptienne Maât (vérité justice, équité, écriture) et le cercle représente la
vie. On trouve le même symbole, défini « Symbole de plume de la vérité »,
symbole de vérité donc, à la page 105 du livre de James Churchward de 1933 The Sacred Symbols of Mu (1936). James
Churchward (1852-1936) est un personnage très énigmatique. Ancien colonel de l’armée
britannique, il a inventé un blindage en acier pour protéger les navires
pendant la première guerre mondiale. Il a beaucoup voyagé et soutenait qu’un
sage indien lui avait appris à lire des tablettes écrites dans une langue
inconnue. Ces tablettes racontaient l’histoire du peuple des Naacals qui
vivaient dans un continent qui avait été engloutit par les eaux. Comme
Atlantide, les habitants de ce continent avait développé une technologie
extraordinaire. Churchward a appelé ce contient, qui s’étendait du nord des
îles d'Hawaii jusqu'aux îles de Fidji et de Pâques, MU. Churchward a volé les
tablettes de l’indien, les a étudiés et a publié ensuite plusieurs livres, dont
trois traduit en français : Mu, le
continent perdu ; L'Univers
secret de Mu ; Le Monde occulte
de Mu.
Churchward est mentionné dans les nouvelles Through the Gates of the Silver Key de
H. P. Lovecraft et Out of the Aeons
de H. P. Lovecraft et Hazel Heald.
Blue Öyster Cult
Blue
Öyster Cult est un groupe culte américain de hard rock, heavy metal, rock
psychédélique, progressive rock fondé en 1967. Après des changements de formation
le groupe sort son premier album sobrement intitulé Blue Öyster Cult en 1972
qui a du succès grâce aux titres Cities
on Flame with Rock and Roll, Workshop
of the Telescopes, Stairway to the
Stars, Then Came the Last Days of May.
Après
des concerts avec Alice Cooper, Byrds et d’autres, le groupe publie en 1973 son
deuxième album Tyranny and Mutation
qui présente un son plus dur avec toujours des titres réussis comme The Red and The Black ou Baby Ice Dog qui se vaut de la
collaboration de Patti Smith. Le troisième album, sorti en 1974, se nomme Secret Treaties et c’est un encore un
sans-faute avec les titres Career of Evil
(coécrit avec Patti Smith), Dominance and
Submission, Astronomy, ME 262, Harvester Of Eyes. Le changement arrive à partir du quatrième album
du 1976 et nommé Agents Of Fortune.
Cet album permet à Blue Öyster Cult de se produire aux concerts en tête
d’affiche et leur apporte un disque de platine (surtout grâce à le hit (Don’t Fear) The Reaper. Mais cet album
clôt aussi la période nommée The Black
and White Years (1971-1975). Bill Gawlick était un jeune étudiant
d’architecture et a été l’auteur des pochettes des deux premiers albums du
groupe. C’est lui qui a rajouté le logo de Blue Öyster Cult. Dans une interview
Eric Bloom, chanteur et guitariste du groupe affirme : « Le logo
a été mis en place par lui et nous l'avons adopté. Il l'a trouvé dans un livre
de symboles ». Ce symbole est connu comme « hook and cross symbol » que l’on peut traduire par
« symbole du crochet et de la croix » chose qui a une affinité avec
la croix gammée c'est-à-dire le svastika. C’est pour ne pas nommer ce symbole
comme « croix gammée » que l’anglais « hook and cross
symbol » est maintenu dans les langues latines comme l’italien,
l’espagnol, le français. Ce symbole a trois significations à la fois :
c’est le symbole du dieu grec Cronos, le symbole alchimique pour indiquer le
plomb ou encore un point d’interrogation inversé. Cronos dans la mythologie
grecque est le titan qui avec une faucille émascule son père Uranus et prend le
pouvoir à sa place. Pour peur de perdre son trône, comme un oracle l’a annoncé,
il avale tous ses enfants. L’un d’eux réussi à se soustraire à la voracité de
Cronos et le tue en prenant alors sa place. Il s’agit de Zeus. La faucille est
l’attribut de Cronos et c’est son symbole. Dans la mythologie romaine Cronos
devient Saturne et il possède toujours sa faucille. Cette fois-ci Saturne est
surtout le dieu des moissons et c’est pour cela qu’il garde comme attribut la
faucille. Les planètes qui ont des noms des dieux sont indiquées avec un
symbole. Saturne a pour symbole la faucille.
On
rappelle que pour une question d’homophonie (même son) le dieu grec Cronos (Κρόνος)
a été rapproché au dieu grec Chronos (Χρόνος, le dieu du temps). C’est pour
cela qu’on interprète le fait que Cronos dévore ses enfants comme la métaphore
du Temps qui dévore les minutes qui passent.
King Diamond
Suite
au split du groupe Mercyful Fate en 1985 le chanteur danois King Diamond fonde
son groupe qui se nomme King Diamond. Le groupe est actif encore aujourd’hui et
il est très connu pour sa voix criarde et pour proposer à chaque fois des
concepts albums (sauf le premier album, Fatal
Portrait, 1986). King Diamond joue du heavy metal avec des textes qui
traitent de l’occulte et de l’horreur. A partir du premier album Fatal Portrait l’esthétique du logo
présente un symbole qui restera depuis. Il s’agit d’une croix de lorraine
inversée et posée sur le symbole de l’infini.
Ce
symbole est un symbole alchimique pour indiquer le soufre ou mieux le soufre
noir. Et le soufre renvoie aux enfers et donc au diable. Ce même symbole est
aussi le logo de l’Eglise de Satan, fondée le 30 avril 1966 à San Francisco
(US) par Anton Szandor LaVey (1930-1997). Ce symbole apparaît comme frontispice
du chapitre « Les neuf commandements
sataniques » à la page 25 de La
Bible Satanique (1969) écrite par
LaVey. King Diamond fait partie de l’Eglise de Satan depuis les années ’80. On
pourrait interpréter ce symbole comme un symbole satanique dans l’utilisation
qui en est faite.
Selon
l’avis de Steve Sylvester (chanteur de Death
SS, Steve Sylvester, Sancta Sanctorum) il s’agit du symbole
d’initiation à l’un des plus hauts degrés du « Memphis Mizraim », un
ordre initiatique cabalistique d’inspiration franc-maçonne / juive qui aujourd’hui
n’est plus actif mais qui était présent au Danemark et King Diamond est un artiste danois.
Venom
Dans l’imaginaire du black metal il y a une image qui, une fois apparue, se présente comme archétypale. C'est-à-dire que cette image a été reprise à souhait plusieurs fois et par plusieurs groupes. Il s’agit du pentagramme du bouc ou sceau de Baphomet qui se trouve sur la pochette du premier album de Venom, Welcome to Hell et sorti en 1981 via Neat Records. Cette pochette a été réalisée (où mieux pompée un peu) par Cronos, bassiste et guitariste de Venom qui d’ailleurs était à l’époque assistant ingénieur son aux studios Impulse Studios du label Neat Records.
Le
fondateur de l'Église de Satan Anton LaVey utilise le pentagramme du bouc comme
le symbole de sa secte l’Eglise de Satan, fondée en 1966. Il s’agit d’une vraie
marque déposée que l’on retrouve aussi sur la pochette de son album The Satanic Mass sorti en 1968 via Murgenstrumm
(le label de LaVey). Il ne s’agissait pas d’une messe noire comme son nom
l’indique mais de l’enregistrement du baptême de Zeena, la fille de LaVey et
d’extraits du livre La Bible satanique
(qui à l’époque n’était pas encore publié) lus par LaVey. On retrouve aussi le
pentagramme du bouc sur la pochette du livre de LaVey, La Bible satanique, publié en 1969. LaVey appelle ce pentagramme du bouc dessiné par
lui-même « Sigil of Baphomet », c'est-à-dire le Sceau de Baphomet.
Pour LaVey ce sceau représente « de façon visuelle, toute la
philosophie iconoclaste du satanisme ».
Le
sceau original de ce pentagramme apparaît pour la première fois dans le livre Le serpent de la Genèse écrit par
l’occultiste et poète français Stanislas de Guaïta (1861-1897). Le serpent de la Genèse est un livre
composé de trois tomes et le contenu de chaque tome est divisé en sept parties.
Le premier tome se nomme Première septaine, Le
Temple de Satan, (1891), le deuxième tome Deuxième septaine, La Clef de la Magie Noire, (1897). Le
troisième tome est inachevé à cause de la mort improvise de Stanislas à 36 ans.
Il est disponible mais le nombre de pages est très réduit par rapport aux deux
premiers tomes. Voici les détails : Troisième septaine, Le Problème du Mal (inachevé. En partie
poursuivi par Oswald Wirth, et achevé par Marius Lepage), publié en 1996 par
les Éditions Guy Trédaniel.
Le
pentagramme du bouc apparaît dans le deuxième tome La Clef de la Magie Noire, (1897) à la page 416 et il est publié à
côté d’un autre pentagramme. En effet dans le livre Stanislas fait une
interprétation très longue est articulée sur le symbolisme d’un extrait du
livre Le Crocodile ou la guerre du bien
et du mal arrivée sous le règne de Louis XV. Poème épico-magique (1799), du
philosophe Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803). Il est question de la
ville d’Atalante, de la main mise que le mage ténébreux nomme Hiérophante a sur
cette ville, de ses rites et surtout de sa défaite finale.
Le
sceau de Stanislas comporte une tête de bouc à l’intérieur d’un pentacle
inversé et dans deux cercles concentriques. Samaël est l’ange de la mort dans
le Talmud, le texte classique de l’hébraïsme qui est second à la Bible. Samaël est
le séducteur, le destructeur. Lilith est un démon féminin de la tradition juive
et mésopotamienne. Selon une légende Dieu aurait créé Lilith avec de la terre comme
première femme au lieu d’Eve mais celle-ci n’a pas accepté l’autorité de (son) l’homme. Elle a été donc punie et Dieu
a créé cette fois Eve à partir d’une côté d’Adam et c’est pour cela qu’elle est
« obéissante ». Dans la Kabbale et plus précisément dans le texte Sepher ha-Zohar (Livre de la Splendeur), appelé plus communément Zohar (זֹהַר), Lilith est l’épouse de Samaël. Dans une tradition,
toujours de la Kabbale, Lilith et Samaël sont un seul être androgyne.
Mari
et femme ou un seul être, le symbolisme est le même : Samaël et Lilith
sont des rebelles à l’autorité de Dieu.
Les
lettres juives entre les deux cercles sont le nom du Léviathan (de l'hébreu : לויתן, liwjatan), il faut les lire à partir de la pointe qui
donne vers le bas et en lisant de droite en remontant en sens antihoraire. Le Léviathan
est un monstre de la mythologie phénicienne et connu surtout pour sa présence
dans la Bible (Psaumes (74:14 et
104:26), le Livre d'Isaïe (27:1), et le Livre de Job (3:8, 40:25 et 41:1). Le Léviathan
est un monstre marin qui symbolise le chaos primitif. C’est encore une fois le
symbole de la rébellion : « Il regarde avec dédain tout ce qui est
élevé, Il est le roi des plus fiers animaux. », Livre de Job (41:34).
Voici
ce qu’écrit Stanislas de Guaïta dans La
Clef de la Magie Noire, (1897) à propos du pentagramme du bouc : « Mais orienté en sens inverse, l’Astre
pentagrammatique n’est plus qu’un symbole d’iniquité, de perdition, de
blasphème : ses deux pointes en l’air deviennent le corne du Bouc immonde
menaçant le Ciel, et dont la tête s’encadre au pentacle stellaire, avec ses
oreilles basses dans les branches latérales, et sa barbe en désordre dans
l’unique pointe inférieure ». Pag 416
Par souci de donner toutes les
informations, voici l’autre pentagramme, positif celui-ci, qui se trouve sur la
même page et toujours analysé par Stanislas de Guaïta :
Voici
le texte : « On sait que
le Pentagramme, où s’inscrit la figure du microcosme humain (Vouloir,
Intellect, Amour, Puissance et Beauté) constitue un hiéroglyphe
convertible : dans sa position normale, une seule pointe en haut, il est
le bouclier du mage de lumière, et traduit les vertus bienfaisantes et les
glorieuses prérogatives de l’Intelligence, volontairement ralliée au plan
providentiel ; les cinq lettres du nom de l’homme-dieu
scintillent aux
rayons de l’Etoile ». Pag 416
Pour Stanislas
de Guaïta il y a donc un pentagramme positif si sa pointe est orientée
vers le haut ; ce même pentagramme devient négatif si sa pointe est orientée
vers le bas.
Fin de
la première partie.
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