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6 nov. 2017

Gladio - MMXVI (EP 2016)


Gladio - MMXVI (EP 2016)


Gladio est un duo de thrash metal italien qui a publié son premier EP MMXVI sous forme d'autoproduction. Gladio est fondé en 2015 et formé par Matteo Pierazzo (rhytm guitar, bass, backing vocals) e Pierluigi Cavazzano (vocals et backing vocals). Matteo et Pierluigi avaient déjà officié dans le groupe de thrash metal HouseMaster actif entre 2005 et 2011. La décision d'évoluer en duo est due au fait de partager la même vision de la musique et la possibilité de se trouver plus facilement pour composer et enregistrer. Pour cet Ep, Gladio a fait recourt aux sessions men comme Furio Buranella (Exilium) à la batterie et Luca Minieri (Illogicist) (lead guitar).

Gladio - signifie "glaive" - est un mot qui vient du latin "gladius" et indiqué la courte épée à deux tranchants utilisée par les légionnaires romains et les gladiateurs. Ce nom est aussi une déclaration d'intention puisque la musique de Gladio se veut puissante, directe et tranchante.

Les quatre titres qui composent l'album sont très bons. Gladio s'inspire et remet à l'honneur le thrash metal des années '80 avec des compositions très bien inspirées, exécutés et mises en valeur. La voix de Pierluigi Cavazzano est agressive, directe et dynamique. La preuve de Matteo Pierazzo est très bonne aussi et les guitares rythmiques sont vraiment mises en avant : les riffs sont ravageurs, directs, bien construits et restent en tête. Il ne faut pas non oublier un certain goût pour la mélodie comme le témoigne l'arpège qui ouvre et qui clôt le titre The Hero Is Back!. Il est facile de deviner dans le titre The Hero Is Back! que le héro dont on parle est celui de la pochette et en même temps le duo Pierazzo-Cavazzano qui revient en force sur le scène metal.
Cet Ep nommé MMXVI signifie 2016 en chiffres romaines et il est fortement conseillé aux fans de thrash metal. Ecoutez-le, vous ne serez pas deçus.

score 9/10




Gladio - MMXVI (EP 2016)
1.The Hero Is Back! - 06:16
2. A Real Illusion - 05:33
3. The Fury Road - 05:24
4. Operation Gladio - 05:43

credits
artwork by Mario Estuardo López Morales (http://marioestuardol.wix.com/mario)
recording at Tasto REC Studio di Michele Minosso (www.tastorec.com).
master and mix by Luca Minieri at M-Lab Studio (www.m-lab-service.it),
photos by Riccardo Grassetti (www.riccardograssetti.com),
logo and layout by Jacopo Stefan (jacopo.stefan@gmail.com), 

20 janv. 2017

Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions



Miserist – Miserist (Ep 2017)

Experimental Black / Death Metal

Krucyator Productions


Krucyator Productions sort le 13 février prochain l’Ep Miserist du groupe australien Miserist. D’abord quelques considérations sur le label. Krucyator Productions est un label récent créé par Loic F, le leader des groupes Autokrator et N.K.V.D. et ceci dans le but de publier « sa » musique et donc les deux groupes que l’on vient de citer. Fondé en 2015 le label en plus de ses productions vend sur son store des classiques et « cult » du metal extrême comme Beherit, Archgoat, Besatt, Diocletian ou Carpathian Forest et propose aussi des groupes plus underground comme Gnaw Their Tongues ou  Fuoco Fatuo.

La sortie de cet Ep de Miserist signifie donc deux choses : d’abord que Loic se lance dans la production et promotion d’autre(s) groupe(s) que les siens, donc l’état de santé du label est plus que bon et que (deuxième point) ce Miserist doit être aussi très bon s’il se présente comme nouvelle sortie de Krucyator Productions. Un pari risqué donc ? Non. Un très bon départ ? Oui. Absolument.

Miserist est un groupe australien qui a sorti sa première démo nommée sobrement Demo Tape sous forme de cassette. A cette époque Miserist s’appelait Headwar. Cette démo réunissait 4 titres qui sont Rope, Coffinwell, Hole et Narikuntu. Cette digression puisque le titre Narikuntu clôt l’Ep Miserist dont on parle et puisque Narikuntu est le premier titre composé par le groupe. Dans les mots du leader de Miserist (qui veut rester anonyme comme les autres membres) on découvre que : « Le premier titre que j’ai enregistré était Narikuntu. Je venais de regarder un documentaire sur un hôpital psychiatrique pour enfants et j’ai pensé à comment était la vie là-bas : tu es traité comme une bête, enfermés dans des cellules sombres avec d’autres gens qui pourraient te tuer, te violer où déféquer sur toi à tout moment. La désolation la plus totale. C’est à tout ce que je pensais lors de l’enregistrement de ces titres et j’ai utilisé cela comme thème pour l’album. Il a été mixé de février 2015 à mars 2016 mais la plupart des guitares a été enregistrée en quelques semaines. J’étais dans un endroit sombre et après avoir vu ce documentaire, le tout est sorti, s’est « déversé » et j’y ai travaillé peu à peu en y rajoutant des sons. Chaque nom de chanson a un sens avec tout ceci ».

Voici alors que grâce à ces mots nous trouvons la ligne directrice de cet Ep. Peu importe le documentaire dont il est question (il pourrait être celui à propos du « Willowbrook sanitarium » réalisé par Géraldo Rieviera en 1972 : http://www.geraldo.com/folio/willowbrook).
Ce qui importe c’est le point de départ et l’idée donc de se trouver face à une sorte de concept album.

interprétation personnelle de l'hôpital psychiatrique

Skin, Mold & Flame ouvre le bal macabre avec des guitares lentes et une batterie fracassante. On est en plein black metal industriel et on joue sur les ambiances noires à souhait. La batterie s’arrête pour laisser entendre juste un son / bruitage d’atmosphère. Bienvenue en Enfer puisque l’Enfer est sur terre. « Je viens de résumer la pièce que j’imaginais. Sur les portes et les fenêtres il y a la peau des personnes qui ont essayé de s’échapper, de la moisissure partout parce que ici personne n’a jamais nettoyé, et la flamme parce qu’on a tout brûlé une fois que tous les enfants sont morts ».
Le titre Miserist est une déferlante. Le tremolo picking est sauvage et la batterie déchaînée. Un changement de tempo ralentit pour faire évoluer le titre en un mid-tempo sombre et spectrale. On arrête tout pour encore une accélération folle avec une profondeur majeure qui se termine par un bruitage rapide. Si Skin, Mold & Flame nous présentait l’intérieur de l’hôpital psychiatrique, Miserist décrit le chef de ces lieux : « Décrit le chef de l'asile. Générateur de misère ».
 
On avance dans la noirceur et on aborde le titre VIII chiffre romain pour le numéro 8 qui indique « la moyenne d’âge des enfants » de ce ‘locus horribilis’. Le titre se compose encore une fois d’une bonne entrée en matière rapide qui cède le pas à un côté lent, presque hypnotique. Il y a un thème de fond linéaire tissé par les guitares et qui est souligné par des changements de batterie. Ensuite le titre se termine sur un fond de bruitage. Horror Infinitum s’ouvre avec un sample de film des années 30 ou 40 ce qui provoque plusieurs choses : d’abord permet de couper l’ambiance générale de l’album jusqu’ici ressentie, deuxièmement nous plonge dans un passé "autre" et troisièmement semble introduire un élément plus « onirique » et « spectrale ». C’est l’horreur lui-même qui se manifeste ici, une sorte de « genius loci » qui nous prévient de sa présence par ce sample d’autrefois et se manifeste concrètement par une déferlante d’industrial black metal avec des structures qui alternèrent rapidité et atmosphère. En effet c’est comme si on entendait les pas d’une créature qui avance ou mieux on pourrait s’imaginer un esprit qui erre dans ces lieux sinistres et lugubres.

Long Rust est un titre articulé en deux parties : d’un côté la première partie est encore balck / industrial alors que la deuxième se révèle plus ambient / atmosphérique. Ce titre « montre ce que les enfants ont pu ressentir : respirer des fumées toxiques, l’air brûlant de l’été et les maladies. Ils avaient l’impression de ne pas pouvoir respirer ». Les deux « mouvements du titres » semblent reproduire donc ce sentiment général de malaise et surtout dans la partie plus « calme » cette asphyxie généralisée où quand l’air manque et on est proche de la fin, on n’entend plus les bruits du monde extérieur.

Narikuntu présente le thème général de l’album, l’hôpital psychiatrique lui-même. Ce titre, réalisé déjà sur la précédente démo, est assez atypique. Il est axé sur l’ambiance sombre, crade avec des bruits de fonds qui font penser au générique de fin d’un film. La ressemblance avec un film ou documentaire n’est pas si anodine si on pense à l’album dans son ensemble : on commence par la pièce / cellule (Skin, Mold & Flame), ensuite on a un plan sur le chef des lieux (Miserist), on voit que les occupants des lieux sont surtout des enfants (VIII), on rencontre l’esprit noir de cet hôpital psychiatrique (Horror Infinitum), on ressent alors ce que les enfants ont pu endurer (Long Rust), on termine avec un long plan sur ces locaux que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur (Narikuntu).

Et la comparaison avec un documentaire va encore plus loin si l’on pense que cet album est entièrement instrumental ; on pourrait le considérer comme une bande son qui interpelle et éveille notre imagination.

Miserist avec cet Ep homonyme nous présente un concept album fort et direct dans une pure veine de black metal industriel. C’est chirurgical et sobre en même temps. Un tour d’horizon et une visite guidée où, avant de franchir le pas, on entend l’écho de ces mots : « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».

Score 9/10




Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions

Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions

Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions

Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions

Miserist – Miserist (Ep 2017) / Krucyator Productions













24 sept. 2014

Arkona / Illness (Split Ep 7 inch) (2014) [review]


Depuis le premier septembre GodzOv War Productions et  le label Third EyeTemple ont réunit leur forces et se sont investis dans la sortie d’un Ep sous forme de vinyle 7 pouces qui représente le split entre le groupe Arkona et Illness. Cet Ep se présente avec un insert imprimé de deux cotés et vinyle limité à 330 exemplaires numérotés à la main. L’artwork et le layout de l’Ep a été réalisé par Mentalporn.com.

Arkona est un groupe de black – pagan metal polonais actif depuis 1993 dont le dernier album Chaos.Ice.Fire était sorti en 2013. On cite cet album puisque le titre de cet EP Klucz Do Istnienia est tiré des sessions d’enregistrement – justement – de l’album Chaos. Ice. Fire.  
Klucz Do Istnienia (que l’on pourrait traduire par La clé de l’existence) s’ouvre sur des bruits, avant d’exploser en une rythmique effrénée en pur style black metal. L’assaut est frontal, direct, brut ainsi que la production est crue. A 1 minute 53 secondes il y a un break qui anticipe un changement du rythme plus « thrash oriented » avant de repartir sur des riffs plus black et avant de tomber sur un deuxième break. Il y a un coté épique qui émerge pendant l'écoute, souligné par les blast beats qui affluent. Les paroles sont en polonais.

Illness est un groupe norvégien–polonais de black metal actif depuis 2001 dont le dernier album PsychoPath date de 2013. Le titre qui figure sur ce split a été enregistré entre février et mai 2014 pour cette occasion et se nomme Zaraza. Encore une fois les paroles sont en polonais et Zaraza signifie Peste.  
Zaraza est un titre sombre et majestueux où des riffs thrash metal se mêlent avec habilité à des riffs black metal. Le black metal est cru, parsemé des cris lugubres et de blast beats. Ensuite la guitare disparaît en laissant la voix, la batterie et des notes de piano. Le titre ne perd pas de puissance mais gagne d’atmosphère et s’ouvre encore davantage à des passages atmosphériques et le tempo ralenti, la voix se fait plus déclamatoire et presque théâtrale. La production est encore une fois brute.

Pour terminer on peut dire que les deux groupes vont très bien ensemble et que cette galette s’avère fort intéressante. Arkona officie dans un black metal qui par moments assume un forme plus épique pendant que Illness utilise son black metal de façon plus torturée rehaussée par une fin de morceau atmosphérique. Une atmosphère malsaine, lugubre et noire.

Score 8.5/10



Arkona
Khorzon -  Guitars
Armagog - Vocals, Bass
Tzargath - Drums
Triumphator -  Guitars


Illness
Carrion - Keyboards, Bass, Samples
Gulnar - Vocals, Guitars
Aro -   Bass (session man)
J. Nerexo – Drums (session man)
 






Arkona / Illness (Split Ep 7 inch)


Arkona / Illness (cover artwork et layout by Mentalporn.com)
  
Arkona insert layout by Mentalporn.com

Illness insert layout by Mentalporn.com

Arkona / Illness (Split Ep 7 inch) flyer

18 sept. 2014

Orphans Of Dusk - Revenant (Ep 2014)


Orphans Of Dusk, groupe international de doom (Nouvelle Zélande et Australie) a sorti son premier album. Il s’agit de l’Ep Revenant composé de 4 titres.



8 juil. 2014

Evocatus - Evocatus (2014) [news]

Les australiens d'Evocatus (thrash) ont publié leur premier EP qui se nomme Evocatus. Il sort sur le bandcamp du groupe et on peut l'écouter et l'acheter en digital et physique limité.


Evocatus - Evocatus (2014)
01. Where Shadows Lie
02. Axios Legionnaire
03. Eraserhead
04. Sickness
05. Into The Inferno
06. Ruins




bandcamp
facebook

line up


Nich Shields - Vocals
Vaughan Jones - Lead Guitar, Backing Vocals
Phil Keong - Rhythm Guitars
Brad Delforce - Bass, Backing Vocals
Adam Watts - Drums
 

 

2 avr. 2014

Pronostic - Deviated Inner Spectrum (Ep 2012)



Pronostic est un groupe canadien originaire de Montréal qui évolue dans un registre de technical et melodic death metal. Le groupe actif depuis 2010 a sorti en 2012 son premier Ep nommé Deviated Inner Spectrum. Il n’y a pas vraiment trop d’originalité dans cet Ep et surtout dans un milieu qui commencé à être bondé de groupe plus ou moins originaux. Pronostic se présente comme la croisée de groupes comme At The Gates et Death. L’aspect technique voir progressif est présent dans tous les morceaux et à défaut d’être originaux, les points de force de pronostic sont plusieurs. D’abord les huit titres défilent à la vitesse de l’éclair sans jamais ennuyer l’auditeur. Pronostic sait varier les donnés rythmiques, la voix, les tempos et les solos. Les solos sont très bien maitrisés et exécutés. Pour preuve il suffit d’écouter celui de Desire To Kill : puissant, efficace, direct. La production est très bonne aussi et met carrément l’accent sur les guitares. La voix aussi est très plaisante et parfois elle se trouve à la lisière du chant plus propre au « cri » du deathcore c’est qui n’est pas pour déplaire, tant que cette façon de chanter reste ponctuelle.

Avec Deviated Inner Spectrum, Pronostic signe un Ep très prometteur qui laisse bien espérer pour le future du groupe. Il faut souligner aussi le bon travail coté artwork ce qui permet de bien se caler dans l’univers du groupe.



Score 8,5 / 10

Good
Not good
Artwork
Originalité
Technique

Production

Execution












Artwork by Marco Hasmann


Pronostic - Deviated Inner Spectrum  (Ep 2012)
01. Intro
02. Methylated Perception
03. Desire To Kill
04. From The Ashes
05. Execution
06. Hope For Nothing
07. Psychosis
08. Deviated Inner Spectrum




Bandcamp

Produced by Pronostic and Mathieu Marcotte
Mixed by Hugues Deslauriers @ Surgeon's Lab Studio
Mastered by Yannick St-Amand @ Northern Studio
Drum Recorded by Hugues Deslauriers & Mathieu Marcotte @ 451 Studio
Guitar, bass and vocals recorded by Mathieu Marcotte @ Humanoise Studio
Bass played by Brendan Dean
Artwork by Marco Hasmann
Layouts by Corinne Cardinal
Photos by Martin Boucher