Les allemands de Sacred Gate viennent de sortir leur deuxième album Tides of War via le label Metal on Metal records. Il s'agit d'un concept album dédié à Léonidas, le roi des Spartiates, et a la bataille qu'il a conduit aux Thermopyles.
L'histoire se déroule au début du 5ème siècle avant Jésus Christ pendant les guerres médiques. Souvenez-vous, en ces temps là les Perses s'opposaient aux Grecs. Il y a eu deux guerres médiques. La première conduite par Darius 1er, grand roi de l'empire perse, et les perses sont vaincus pendant la bataille de Marathon en 490 avant Jésus Christ. Xerxès, le fils de Darius, devient roi à son tour et prépare pendant 4 ans l'expédition contre la Grèce. Pour contrecarrer son armée, apparemment de 5 millions d'hommes, les Grecques se réunissent en conseil, décident de réunir leurs forces et donnent le commandement des opérations à Léonidas, le roi de Sparte, car à ce moment là, les spartiates étaient les soldats le plus fort du Péloponnèse. L'armée de Xerxès est composée de navires et de soldats qui se déplacent au sol. Une bonne partie de la flotte est détruite grâce à, ou, à cause de pleureuses tempêtes qui éclatent au large du cap Atémision. Les troupes terrestres sont obligées de se frayer un passage à l'entrée du défilé des Thermopyles. C'est ici que Léonidas et ses spartiates (300 au total) et ses alliés 7000 fantassins vont resister aux perses. Une bonne partie des grecques part en retraite une fois vu le nombre impressionnant des adversaires. Le premier jour de la bataille, Léonidas et les siens écrasent les soldats perses. Les deuxième jour aussi à tel point que l'on dit que Xerxès aurait voulu se retirer. Mais un traitre, le grec Ephialtes, devoile à Xerxès le sentier de l'Anopée par lequel les perses peuvent encercler les grecs. Léonidas est pris en tenaille et resiste jusq'à la mort avec les 300 spartiates et 700 soldats de Thespies. Tous les grecs sont tués, mais leur resistence à ralenti l'invaisseur at à permis à l'armée greque de s'organiser et de vaincre leurs adversaires lors de la batille navale de Salamine en 480 avant Jésus Christ.
Un oracle interrogé avant la bataille des Thermopyles avait prédit que ou Sparte perdait son roi pendant la bataille et elle serait sauvée ou alors elle aurait été conquise.
Lorsque Léonidas défendait sa position aux Thermopyles, le roi Xerxès lui aurait demandé de rendre ses armes pour avoir la vie sauve. Léonidas a répondu Μολών λαβέ , « Viens les prendre ». Sur le sommet des Thermopyles, les spartiates édifièrent un mausolée en honneur de Léonidas et des 300 avec gravé un épigramme du poète Simonide de Céos qui dit : " Étranger, annonce aux gens de Lacédémone Que nous gisons ici, obéissants à ses lois".
Statue de Léonidas dans le centre de Sparte. On lit sa réponse au roi Xerxès : Μολών λαβέ, Viens les prendre |
Tout ceci pour l'histoire que Sacred Gate relate fort bien. Musicalement le groupe se detache de plus en plus de ses influences à la Iron Maiden pour proposer un son plus riche et encore plus original. The Immortal One ouvre l'album après une intro atmosphèrique. Ce titre est très rapide mais avec le titre Tides of War on trouve que le chanteur Jim Over force un peu trop sa voix. Ce sentiment est accentué aussi par le fait que pendant le break plus lent à la fin de Tides of War on retrouve la voix puissante et chaude de Jim comme on l'avait connue sur l'album When Eternity Ends.
Defenders (Valour Is in Our Blood) est un très bon titre, puissant, direct, suivi par Gates of Fire lui aussi percutant et avec des lignes mélodiques plus accentuées que le titre précédant.
Là où l'on se dit que l'on connaît déjà l'album, Sacred Gate a la très bonne idée de proposé avec Never to Return un titre lent, acoustique, où enfin la voix de Jim Over fait des merveilles. Nous n'avons pas les paroles de l'album, mais nous pensons qu'il s'agit là des réflexions de Léonidas et des spartiates qui sont conscient de leur mission sans retour. The Final March est une composition instrumentale et l'écouter à la suite de Never to Return fait en sorte que l'album est bien aérée, et permet de relâcher un peu l'attention en attendant l’assaut final. C'est une tracklist très habile et intelligente. A l'écoute The Final March avec ses progressions est une sorte de Losfer Words (Big 'orra) de Iron Maiden des temps modernes.
Spartan Killing Machine est encore un titre puissant avec une approche presque thrash par moment. Là où Sacred Gate se surpasse et met la barre très haut c'est avec les deux titres finals Path to Glory et The Battle of Thermopylae. Path to Glory est doté d'un refrain simplement irrésistible et avec un riff de base martial, et on croit entendre le discours de Léonidas à ses hommes pour les pousser à ne rien lâcher. Je le répète, ce titre possède un refrain vraiment exquis avec des lignes vocales maitrisées avec brio.
The Battle of Thermopylae est le gros titre de l'album qui avec presque 13 minutes de durée se veut épique à souhait. Il s'ouvre avec une voix off et des guitares qui rappellent Alexandre The Great de Iron Maiden. Mais les comparaisons s'arrêtent là. Le riff principal est épique, puissant, un mid tempo sans concession et puis une bonne accélération agréé d'un solo de très bonne facture. Ce titre est vraiment une pure réussite.
Bref Sacred Gate signe ici un très bon album de heavy / power metal.
Sacred Gate - Tides of War (2013)
1. The
Coming Storm
2. The Immortal One
2. The Immortal One
3. Tides of
War (6:01)
4. Defenders (Valour Is in Our Blood)
5. Gates of Fire
6. Never to Return
7. The Final March
8. Spartan Killing Machine
4. Defenders (Valour Is in Our Blood)
5. Gates of Fire
6. Never to Return
7. The Final March
8. Spartan Killing Machine
9. Path to
Glory
10. The Battle of Thermopylae
10. The Battle of Thermopylae
Jim Over (vocals)
Nicko Nikolaidis (guitars)
Björn Walde (guitars)
Peter Beckers (bass)
Christian Wolf (drums)
LINKS:
Sacred Gate website
Sacred Gate @ MySpace
Sacred Gate @ Facebook
Sacred Gate @ YouTube (playlist)
Sacred Gate @ Metal on Metal Records
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire