Skullwinx -
The Relic (2016)
Metalizer
Records
D’abord il nous faut souligner des petits changements au niveau
visuel : le groupe qui jusqu’ici se nommé Skullwinx - The Relic Of An
Angel a décidé d’écourter son nom seulement en Skullwinx et de garder la partie
The Relic pour titre de l’album. Et aussi les ailes du logo ont été
redessinées. Petits changements de forme qui ne touchent pas l’essence du
groupe. Si sur St George les textes étaient à caractère religieux et
mythologique, si sur The Missions of Heracles il s’agissait d’un concept album
consacré aux travaux d’Hercules, ici The Relic est à la fois un album à
caractère historique et religieux.
L’album peut être divisé en deux parties : la première du 1er
titre Siegfried jusqu’au septième Tryst of Destiny présente des titres
historiques, consacré à des figures célèbres. Le dernier titre The Relic est un
titre à part de par sa durée (10 minutes) et de par son contenu, une métaphore
sur les temps modernes.
Parmi les figures historiques / mythologiques célèbres on trouve par
exemple Siegfried, Attila, Arminius, Charlemagne, Beowulf. The Relic est plus
complexe. Le groupe tisse une histoire, une relique appartenant à un ange a été
retrouvée et elle se trouve à l’abri dans un monastère. Cette relique prouve de
façon réelle l’existence de dieu. Une fois que la nouvelle est dévoilée, les
peuples de la terre au lieu de prier et de louer dieu grâce à ce signe manifeste,
ils s’engagent dans une lutte sans merci pour posséder la relique. Le texte
religieux en soi est en même temps une lucide métaphore du monde actuel.
Musicalement Skullwinx fait du heavy metal teinté par moment de speed
metal. Il suffit d’écouter Siegfried pour s’en apercevoir ou Attila The Hun. En
même temps au lieu de garder le pied sur l’accélérateur le tempo général de
l’album est le mid-tempo. Skullwinx prend le temps de planter le décor et de
proposer une réelle dynamique et enchaînement à chaque titre. Que ce soit à
coup de break ou des solos chaque titre est solide et grandit au fur et mesure
que les écoutes s’enchaînent. Les solos de Lennart Hammerer sont toujours
inspirés et aussi les riffs sont costauds en entraînants. Tout le groupe a mûri
depuis le premier album que ce soit en phase rythmique à la guitare ou la basse
– que l’on entend bien- ou la batterie. C’est surtout la voix de Johannes
Haller qui a beaucoup progressé. On voit que sur The Relic sur tous les titres
il s’investit à fond et pousse sa voix jusqu’aux derniers retranchements. Il
s’investit dans chaque titre, il vit chaque titre. Je pense surtout à Tryst of
Destiny ou à The Relic. The Relic est le titre le plus particulier de l’album.
On a cité sa durée, son thème. Musicalement il y a des tempi et des atmosphères
doom à la Candlemess et des moments carrément heavy metal. Néanmoins il reste
sombre et obscure. De plus, grâce à ce titre, le groupe a une chanson à son nom
comme dans la tradition des groupes des années ’80.
Skullwinx - the sign
of fallen kings
Skullwinx - pain
destruction it brings
Skullwinx - the sign
of fallen kings
Skullwinx - when
heaven plays their strings
Oui on peut trouver des échos de groupes comme Sparta, Running Wild,
Iron Maiden (pour certaines accélérations), Grave Digger où même Accept. Il
reste évident que Skullwinx a sa propre personnalité et son propre talent. Il
ne réinvente pas un genre mais il a le mérite de sortir un album abouti et
preneur que ce soit musicalement où pour les textes.
Pour terminer, on vous conseille vraiment d’écouter cet album et même
de l’acheter. C’est un petit bijou qui grandi écoute après écoute.
Score 10/10
Official Merchandise
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the postman has got a nice packcage |
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