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3 sept. 2025

Helloween - Giants and Monsters (2025) chronique (à chaud)

 Helloween - Giants and Monsters (2025)

Reigning Phoenix Music



Helloween vient de publier son dernier album ce vendredi 29 août et voici ma chronique à chaud vu que l'album tourne en boucle depuis. Evidemment j'ai écouté l'album plusieurs fois mais je manque de recul, donc gardez-le en tête.

J'ai grandi en écoutant Walls of Jericho et les 2 keepers que j'avais en cassette et que j'ai consumé. Ensuite j'ai dévoré l'EP Helloween une fois qu'il a été publié dans la version extended en cd sur l'album Walls of Jericho. Ces quatre albums je les connais par chœur et je les adore.  

J'ai fais l'impasse de Pink Bubbles Go Ape et de Chameleon, j'apprécie la carrière de Andi Deris et je considère The Dark Ride un très bon album. Je n'arrive pas à écouter l'album Helloween de 2021 car je le trouve indigeste et dont je sauve le titre Skyfall. Je ne dis pas que Helloween soit un mauvais album, attention, je n'arrive pas à l'écouter et du coup je ne donne pas de jugement.

Voici donc vous connaissez mes goûts qui vont jouer, même si j'essaie d'être objectif, dans mon avis pour cette album. 

Giants and Monsters est un bon album, voir très bon. Il n'a rien à avoir avec la gloire du passé mais il est presque exceptionnel comparé à l'album Helloween. Si on se penche sur les textes on pourrait dire que Giants and Monsters est l'album de la maturité, du moment où on fait le bilan, on se questionne sur le (son) future. C'est un album mystique et je vous en dirai plus après.

D'abord dans l'ensemble : 

Les morceaux sont très fluides, ils rentrent bien en tête et après une première écoute on peut dire que l'on a saisi l'album. La production est bien calibrée : les instruments sont très présents, on peut discerner les trois guitare, les trois voix aussi sont bien en valeur ainsi que la basse et la batterie. Ce n'est pas une production analogique, cela n'existe plus bien entendu mais on est loin des productions "plastique et chewing-gum" auxquelles la Nuke nous avais habitués. La seule chose qui me dérange c'est le choix de rajouter de sons graves sur les couplets de Universe (Gravity for Hearts). Je n'arrive pas à l'écouter avec le casque alors que sur ma chaîne sa passe très bien. Je comprends l'idée de mettre des graves pour donner plus de profondeur mais c'est une expérience dérangeante pour moi. 

Dans le détail : 

Giants on the Run est un très bon début avec un refrain puissant et épique. On retrouve la patte d'Helloween dans leur côté épique et mélodique. Andi et Kai chantent très bien, les soli rappellent énormément ce que Helloween a déjà fait et cela est très apprécié. Le titre se termine avec des chœurs style opéra que Blind Guardian ne regretterait pas. Ce n'est pas pour être chiant mais ce qui m'interpelle est l'alternance de moment calmes et accélérés (couplet / refrain / break avec Kai à la voix et ainsi de suite). C'est une alternance de moments / ambiances qui ne me semblent pas très fluides et plus artificielle. Mais j'avoue que je chipote.

Savior of the World est un titre rapide, speed qui rappelle pourquoi on considère - moi je considère - que Helloween a fondé le speed metal. Michael Kiske chante est c'est un pur bonheur. On se demande quand est-ce que il respire :-)

A Little Is a Little Too Much - est un titre radio-friendly avec un refrain vraiment accrocheur et une mélodie facile et immédiate. Cela me rappelle Eagle fly free mais Eagle fly free est vraiment trop simpliste et plat à mon avis. A Little Is a Little Too Much ça donne avis de l'écouter plus d'une fois et en concert cela doit être un morceau fédérateur.

We can be Gods s'ouvre avec un cris et un rythme très élevé. Encore un titre speed avec une échange entre Kiske, Deris et Hansen pour du bonheur. Soli en tapping très mélodique avec des guitares harmonisées. Du pur plaisir. Avec à la clé un "oh oh OH" fédérateur.

Into the Sun - est un titre tiré de l'époque de l'album précèdent et qui avait mis de côté. C'est un titre lent, introspectif avec Kiske qui chant sur le couplet avec sa voix grave et encore une fois, que c'est bon ! C'est un titre sur la fin de la vie, de toute chose, qui laisse place à l'espoir : 

Into the sun I dive, into the bright I fly
Nothing's forever, nothing but light
Over the void I sail, into the holy grail
Once it's forever, and it's alright

This is Tokyo a été choisi comme premier single et en a laissé plus d'un dubitatif. C'est une déclaration d'amour à cette ville de la part du groupe et principalement de Deris qui adore cette ville. C'est un titre heavy / pop plutôt sympathique mais qui ne résume pas l'album qui est beaucoup plus speed et articulé.

Universe - Gravity fo Hearts est le plat de résistance. Là on a du solide et du concret : speed, guitares en premier plan, changements de temps et d'atmosphère pour un titre grandiloquent qui se présente comme une sorte de mini suite. Et Kiske chante admirablement. Il y a un joli bridge avant le refrain. Après le deuxième refrain il y a un changement de tempo, une voix off, Kiske qui chante doucement sur un mid tempo et encore un changement de tempo qui part un peu - juste un peu - à la Bohemian Rapsody de Queen. Soli comme s'il n'y avait pas de lendemain et retour au refrain.

Hand of God - Un titre mid-tempo qui tire sa force d'un refrain très fédérateur, mélodique et très bien écrit au niveau des paroles :

Right before I die, I see the hand of God
See the hand of God
Right before I rise, I see the light of love
Coming from above

Under the Moonlight - est à mon avis le titre le plus faible de l'album. Court certes mais trop répétitif, trop simpliste et, je suis désolé mais je m'attends un peu plus d'un tel groupe. Il y a un écho dans la mélodie et dans l'approche qui évoque le titre Dr Stein, mais Under the Moonlight ne lui arrive pas à la cheville.

Majestic clôt l'album et comme Universe - Gravity fo Hearts est un titre de plus de huit minutes. Majestic est un titre écrit par Hansen, qui reprend les titre de l'album Majestic de Gamma Ray de 2005. On retrouve la thématique aliène, déjà explorée par Hansen et certains soli et arrangement font panser à Gamma Ray. Le trio Hansen, Kiske, Deris fait des merveilles dans un titre très bien arrangé et vraiment superbe. 

En conclusion Giants and Monsters explore la thématique du fait que selon le groupe nous sommes tous des géants capables de faire de très belles choses mais nous sommes en fuite (on the run) de nous même car nous sommes à la recherche de nous même et nous combattons contre nos démons (les monstres).

Album mystique car la thématique des titres tourne autour de la fin, du bilan, et du fait que il y a une forme d'éternité à porté de main pour tous. D'où peut être le symbole de l'infini sur la pochette de l'album réalisée par  Eliran Kantor.

Helloween publie un album très réussi, frais, très bien produit et inspiré. Certes pour moi leurs chefs-d'œuvre sont loin derrière eux mais Giants and Monsters s'avère très plaisant et ça fait passer un moment bien agréable. 

Note : 8/10

wanderer




10 janv. 2014

5th Elementh - Cover de Helloween en download gratuit [news]

5th Elementh, side project du chanteur Raffaele “Raffo” Albanese (From The Depth), a mis en ligne une nouvelle version du titre Judas de Helloween. Ce titre avait été publié par Epicus Records dans un cd tribute à Helloween et Gamma Ray. On peut écouter le titre plus bas et le télécharger depuis la page facebook du groupe.



Line up:
Morby (DOMINE): voce
Raffaele “Raffo” Albanese (FROM THE DEPTH): chitarre
Santo Clemenzi (DEIMOS): basso
Giulio Capone (TEMPERANCE): tastiere
Massimo Goletti (DEIMOS): batteria
Prodotta da Santo Clemenzi e Raffaele “Raffo” Albanese
Mix e mastering a cura di Santo Clemenzi.