Soulitude - Destroy all humans (2008)
01. Ad Astra
02. Alien Messiah
03. The Wormhole
04. Turn Me Off
05. Destroy All Humans
06. Earthanasia
07. Gospel Of Judas
08. The Cube
09. Clones Of Mediocrity
10. New World Order
11. 10,000 Years Ago
12. Born In America
13. Lion’s Pride
Le deuxième album Destroy all humans du groupe Soulitude est disponible en téléchargement gratuit sur le site du groupe. La band est guidée par Igancio Garamendi « JEVO » qui joue de la guitare, de la basse, synth, keyboards et chante et en plus il écrit les musiques et le paroles. Il se fait épauler par JOVI et Lorenzo Mutiozabal au chant et par Ibon Jordan à la Batterie.
Après une intro instrumentale Ad Astra qui rappelle le générique du film Blade Runner et de certains jeux video, le deuxième titre Alien Messiah nous fait rentrer dans le vif de l'album: un gros riff trash qui rappelle Exodus, deux voix qui s'enchaînent l'une criarde et l'autre claire et un refrain qui fait mouche. Le deuxième couplet présente une voix grunt suivi par un solo correct.
The wormhole est le maillot faible de l'album. Le rythme de la batterie est vraiment agaçant tout au long de la chanson. Au tout début un changement de rythme funky apparaît un peu décousu ainsi que la touche techno en fin de morceau.
Turn me off est le gros titre de l'album: il s'ouvre sur une rythmique techno et un gros riff indus à la Rammstein. La voix claire (façon Paradise Lost) nous captive avant d'exploser en grunt et le refrain est très réussi.
Destroy all humans : la title track s'avère un peu faible car même si le riff porteur est bien conçu et rapide, le duo chant grunt/clair est un peu rébarbatif. Un « go » nous fait imaginer un solo de la mort et beh non. Le solo est un peu prévisible et suivi par un solo de batterie aussi prévisible.
Earthanasia : voici une power ballade, c'est à dire une ballade qui présente des mélodies, un chant clair et juste, et des gros guitares: tout ce qu'on adore. Un bon titre et pas banale. Le chant rappelle un peu Virgin Steele et un bout de solo Blind Guardian (sacrés références!)
Gospel of Judas : encore un titre rapide et le seul chanté de façon « screamer » à la Judas Priest. Le refrain en voix claire fait encore une foi mouche et le solo est un vrai régal.
The cube : désormais on connaît la formule – un couplet grunt suivi par un refrain en voix clair. Le riff d'ouverture est bien lourd mais la chanson ne décolle pas.
Clones of mediocrity : encore une ballade mais en crescendo cette fois ci. Voix claire et refrain grunt explosent à la fin et se superposent. Le solo est très bien ficelé. Un bon titre.
New world order : morceau instrumentale sur lequel on entend une sorte de voix off de temps à outre. Un titre qui tourne en rond, décousu et qui ennuie, dommage.
10.000 yars ago : un titre qui fait effet de remplissage: pas mauvais, pas très bon. Un mid-tempo en chant clair avec un solo pas époustouflant.
Born en America : après une baisse de régime voici un bon morceau, rapide, du chant grunt et du chant clair bien enragé, un solo coupé par un changement de temps et qui redémarre à toute allure.
Lions pride : on retrouve la touche techno, un chant clair très accrocheur et un bon solo. L'album se termine sur un bon niveau.
En résumé nous avons un album très bon techniquement et bien produit. Peu de morceaux font mouche, d'autres mêmes si bien joués ne sont pas trop originaux. En tout cas voici un album qui vaut le détour.
Score 7/10
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