Immensity - The Isolation Splendour
(2016)
Hypnotic Dirge Records / BadMoodMan
Music
Immensity est un groupe grec originaire d’Athènes qui évolue dans un
registre de atmospheric doom / death metal. Le groupe a été fondé en 2009 par
le guitariste Andreas Kelekis. A partir de 2010 le chanteur Leonidas
Hatzimihalis commence à s’occuper des chansons et surtout du concept derrière
les textes. Le groupe s’affine ensuite en 2011 avec l’entrée du batteur Yiannis
Fillipaios, du bassiste Giorge Kritharis et du guitarsite Chris Markopoulos. Au
clavier on trouve Nora Koutsouri.
Immensity a sorti sa première démo The Lonely Aquarelle en 2012 avec
deux titres au menu : Adornment et Eradicate (The Pain of Remembrance).
Ces deux titres sont présents aussi sur l’album The Isolation Splendour. La
pochette de la démo est l’ouvre du artiste du groupe Andrew Kelekis alors que
la pochette de l’album The Isolation Splendour a été réalisée par l’artiste
Nikos Stavridakis.
Immensity signe avec The Isolation Splendour un très bon premier
album. En effet si on lit les chroniques sur la toile comme sur french
metal ou les eternels,
l’album est bon sans être renversant et pêche par manque d’innovation. C’est
bon mais sans plus. Je pense que ce n’est pas le cas. Certes il y a un hommage
à payer par moment à Anathema, My Dying Bride ou encore à Paradise Lost mais ce
ne sont que des hommages, des clins d’œil et rien de plus. Je pense que le problème vient des étiquettes
collées au groupe comme atmospheric doom / death metal. Oui parce que si vous
cherchez du death metal vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Immensity fait
un metal novateur. C’est la branche controversé de ce que l’on appelle
post-black metal et qui se décline en deux branches l’une atmosphérique et
l’autre d’avant-garde. Immensity fait du metal atmosphérique avec une touche
doom et une touche plus aérée, pas shoegaze mais plutôt blackgaze. L’importance
donnée au clavier et synthé est prépondérante puisque bien deux membres se partagent cette tâche
(Nora Koutsouri et Andreas Kelekis). Alors non l’album n’est pas mou. Oui
Immensity fait un travail d’orefèvre dans les tempi qui s’alternent comme des
vagues mais des petites vagues et l’accent est mis sur les atmosphères, la voix
et les guitares. La voix passe de grunt à claire avec une aisance
impressionnante et une bonne compréhension de la part de l’auditeur. La voix
claire ou grunt est très bien adaptée aux morceaux et elle les enrichit. De
même le travail fait à la guitare en phase rythmique ou soliste est très
intéressant. Il y a une patte bien évidente et maitrisée en phase de soli chose
qui les rend reconnaissables et personnels et c’est une chose assez rare pour
être soulignée.
The Isolation Splendour est un album imprégné de douleur et de
souffrance. C’est un album difficile et pas immédiat. Il faut du temps pas pour
l’apprécier mais pour l’apprivoiser. Et le temps dans le monde actuel est
devenu un bien rare.
Lancez-vous à l’écoute sans préjugés et vous saurez l’apprécier à sa
juste valeur.
Score 9/10
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artwork by Nikos Stavridakis |
Immensity - The Isolation Splendour (2016) - booklet |
Immensity - The Isolation Splendour (2016) / booklet et tray card |
Immensity - The Isolation Splendour (2016) - tray card |
Immensity - The Isolation Splendour (2016) / flyer et cd |
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