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1 nov. 2019

Edellom - Sirens (2019) [chronique]



Edellom - Sirens (2019) [chronique]

doom metal / gothic
another side records



salut à tous, bienvenu à la chronique du premier album d'Edellom qui se nomme Sirens, sorti via Another Side Records. Au menu du doom metal teinté de gothique. 
bon visionnage !







21 janv. 2019

Inira - Gray Painted Garden (2018)


 

Inira - Gray Painted Garden (2018)

Another Side Records

modern metal


Gray Painted Garden, le nouvel album des italiens de Inira est une pure merveille. Nouvel album qui se veut prometteur pour une nouvelle vie du groupe. Oui parce que Inira a été fondé en 2005 et il a sorti son premier album Revolution Has Begun en 2010. Ensuite le groupe a publié son EP Antartide en 2013 et il aura fallu beaucoup de temps avant la sortie de ce Gray Painted Garden. Au debut Inira faisait du death metal, de très bonne facture mais aujourd’hui le groupe change les cartes en table et vire vers le metal moderne. Le changement de formation il y est aussi pour quelque chose vu que du line-up originel il reste seulement les deux membres fondateurs, le chanteur Efis Canu et le bassiste Marco “Cucci” Bernardon à qui ils s’ajoutent le guitariste Daniele “Acido” Bressa (ex. Fireflips, Raintime) et le batteur Gabriele Boz (qui joue aussi en live pour Elvenking).

On pourrait définir Gray Painted Garden comme du post-core mais pas trop, comme du groove metal mais pas trop ou encore comme du goth mais pas trop. Le résultat de ces genres est une musique moderne, metal évidemment, avec plusieurs nuances et vraiment efficace.

Je parle de post core mais pas trop pour plusieurs raisons. D’abord vous prenez un groupe metalcore si on « caricature » une peu on peut dire que le style est donné par deux chanteurs (voix clean et voix grunt), pas de solo, et souvent de break de facile emprise. Inira a un seul chanteur avec une voix puissante et qui ne vais pas dans le chant extrême. Il y a plusieurs solos emprunté à la musique metal et on voit bien l’héritage du death metal du début de la formation transalpine. Et oui il y a des breaks qui lorgnent plutôt aux breaks du thrash metal et qui font donc une transition plus articulée que celle proposée par le « core » tout court.

Je parle de groove puisque si on a en tête la nouvelle mouture d’In Flames (Syrens Charms, Battles) ou de The Hunted, Inira va dans cette direction avec des riffs directs et qui vous rentrent en tête de la première écoute. En même temps la force et l’habilité d’Inira est de proposer des moments très legers et presque pop mais qui sont encadrés par une architecture qui reste solidement metal. Pour preuve il vous suffit d’écouter Oculus Ex Inferi qui est un titre qui résume bien l’album : direct, metal, sombre, avec une voix claire plaisante et des bons riffs et solos. 

Je parle de goth mais pas que. Si on prend la pochette réalisée par Amanda Vallar on trouve qu’elle représente bien l’ambiance du disque. On y voit l’expression de sentiments froids, sombre, colériques mais on aperçoit aussi des petits signes d’espoir qui sont représentés par les fleurs rouges en premier plan. Si les tons dominants sont les gris, deux corbeaux (animaux qui symbolisent le lien avec la mort, car ce sont des psychopompes), un arbre sec et sans feuille, le contraste est donné par ces fleurs rouges au premier plan. Le rouge est la couleur de la vie (le rouge du sang) de la génération et de la régénération est cette symbolique est augmenté par le fait que ce sont des fleurs (dont encore la vie, la génération, la floraison, la régénération). Donc on voit qu’il y a un élément tiré de la musique gothique comme les couleurs froides et la décadence mais Inira va plus loin dans cette démarche.

Si comme moi vous venez plutôt du monde du metal extrême pour mieux rentrer dans cet album je vous conseille de commencer par Oculus Ex Inferi qui comme dit est bien direct et puis par le titre Venezia (Venise). Venezia était déjà présent dans l’EP de 2013 Antartide (et c’est le seul titre rescapé d’ailleurs) et ce titre fait bien le lien entre death et metal moderne. Ici sur Gray Painted Garden, Venezia a été réenregistré et il est vraiment captivant. Ensuite vous pouvez commencer par le début et donc par la titletrack Gray Painted Garden, Discarted et This is War et ainsi de suite. Le trio de début met la barre très haute par un excellent songwriting et attaque frontal. Il faut encore souligner le très bon travail des claviers (qui ne sont pas crédités) qui mettent une ambiance sombre et onirique sur l’album. Ces claviers sont utilisés avec parcimonie et à bon escient et cela donne une profondeur majeure aux chansons.  Pour terminer on vous signale que pour This is War a été réalisé un vidéo que l’on vous met ci de suite. This is War raconte l’histoire d’un enfant qui a grandi sous les bombes et qui une fois grandi combattra lui aussi jusqu’à se retrouver face à son bourreau d’enfance qui a vieilli bien évidemment. L’enfant-adulte finalement graciera l’ancien bourreau.

Inira avec Gray Painted Garden signe un album parfait. Il témoigne du nouveau cours du groupe et se présente comme une vraie réussite sur le fond – pour le mixage, l’artwork, le songwriting et l’exécution du groupe – que sur la forme avec un metal moderne qui prend le mieux du « core », du goth, du groove pour proposer quelque chose d’assez original et accrocheur.
N’hésitez pas à l’écouter et à l’acheter !





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9 oct. 2018

[news] INIRA "Gray Painted Garden" /CD/ October, 5 2018

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INIRA - Gray Painted Garden (2018)

Another Side Records

modern metal

Le deuxième album studio du groupe italien de Modern Metal INIRA se nomme Gray Painted Garden et il est disponible via Another Side Records. Il s'agit d'un voyage intime et puissant dans la douleur, les luttes et l'injustice. 11 morceaux pour un total de 50 minutes de rythmes lourds & de guitares downtuned et de mélodies accrocheuses.
L'album a été enregistré presque dans sa totalité par la chanteuse Efis Canu dans son InferiStudio. La batterie a été enregistré par Riccardo Pasini (Extrema, The Secret, Blindead, Nero Di Marte) au Studio 73. Masterisé par Henrik Udd (Bring Me The Orizon, Architects, At The Gates, Powerwolf, Hammerfall) à l'Henrik Udd Studio.
Avec une attitude vis à vis du Modern Metal complètement revisité, ce n'est pas Djent et même Post Hard Core comme vous avez l'habitude d'entendre, c'est de la musique violente!
Fortement recommandé pour les fans d'In Flames, Gojira, Architets et Deftones !!
Another Side Records, 2018 (ASR24-151).


Band info:
https://anotherside.metalscraprecords.com

"Gray Painted Garden" by INIRA (Official Teaser):


"This Is War" by INIRA (Official Lyric Video):

7 oct. 2018

Circle Story - Uncovered Fears (2018)


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Circle Story - Uncovered Fears (2018)

Another Side Records

modern metal


Circle Story est un groupe de Modern Metal originaire de Saint Petersburg, en Russie. Le groupe est formé par Igor Arbuzov (guitar, vocal), Anton Golovatov (guutar) et Dmitry Pronin (bass). Les trois ont été épaulés dans la réalisation de leur premier album Uncovered Fears par le batteur italien  Antonio Aronne (FIGURE OF SIX, KLEE PROJECT). Les influences citées par le groupe sont Alice In Chains, Alter Bridge, Gojira, Pink Floyd, Deftones, Young Guns, Chris Cornell. L’artiste Pablo the Elephant (Art Possessed project) a réalisé l’artwork qui résulte imprégné de symbolisme.


Igor Arbuzov affirme par rapport au choix du nom du groupe : « Plusieurs fois on voit que l’histoire de l’homme se présente par de cycles et j’ai pu vivre ce constat dans ma propre vie. C’est pour cela que j’ai choisi d’appeler notre groupe Circle Story ».


L’album Uncovered Fears a été anticipé par le single Mind Your Words sorti en 2017, sous forme auto-produite,  qui contient les titres Mind Your Words et Breakaway. Mais rassurez-vous, les deux titres figurent aussi sur le full-lenght Uncovered Fears.

L’artwork se présente en plusieurs plans : au tout premier plan on trouve un masque au sol entouré d’un collier qui gît au sol. Le masque rappelle tout de suite le carnaval et en particulier le carnaval de Venise. Le fait que le masque et le collier soient par terre montre que le temps n’est plus à la fête. En deuxième plan on trouve un homme de dos avec un parapluie ouvert. Il pleut, le ciel est couvert et on voit les gouttes en haut et en premier plan aussi. L’homme donne le dos au masque et au collier donc il a laissé tomber un passé de fête. Devant lui on voit deux chapiteaux de cirque et une grande roue de fête foraine. Mais ces éléments de fêtes ne sont pas nets, ils sont flous et font penser à un rêve qui disparaît. L’homme regarde droit devant lui et sait que tous ces éléments festifs sont éphémères ou en tout cas liés au passé. Le dernier plan est le ciel gris, mélancolique qui décrit l’état d’âme de l’homme sur la pochette. Les maîtres mots sont donc mélancolie, nostalgie, regard vers un futur que l’on ne connaît pas encore.

Si on a insisté beaucoup sur l’artwork c’est parce que Pablo the Elephant résume parfaitement l’ambiance de l’album. Il vous suffit d’écouter l’opener Unfading Trace au rythme rock mais diablement mélancolique. Daily Nightmare est un titre solide, avec un riff d’ouverture efficace et direct dans la veine d’un Alice In Chains mais aussi Silverchair (comme le titre Pure Massacre). Forgotten Sunrise est doté encore d’un riff costaud et presque djent. Les lignes de chant sont puissantes et envoûtantes. Hypnotique est le mot juste pour définir ce titre. Les lignes de la guitare soliste se greffent sur cette base djent et créent une dynamique harmonieuse, répétitive, mélancolique. Avec à la clé en plus de changements de tonalité pour aller piocher au plus profond de la psyché de l’auditeur. A 3 :24 il y a un joli break à caractère thrash qui donne de la puissance à ce titre. Breakaway est un titre soft et très soigné en ce qu’il concerne les harmonies vocales. Il est aussi rehaussé par un break qui gonfle ses muscles. Il possède également une très bonne progression. 

Sans rentrer dans un track by track on peut vous dire que l'intérêt et le plaisir pendant l'écoute de l'album sont toujours au rendez-vous. Circle Story multiplie se facettes et ses talents montrant qui possède et manie plusieurs codes. Les titres sont variés mais on aperçoit bien une unité et une cohérence de la musique proposée.

L’album  Uncovered Fears se termine par le titre Forever in my Heart qui a été dédié à la mémoire de l’artiste russe Maria « Marsha » Brutskaya décédée à l’âge de 24 ans. C’est un titre intimiste, marquant, acoustique qui se termine sur un fond techno très léger.

Vous l’aurez compris, Circle Story avec Uncovered Fears signe un très bon album. Varié, complet, avec un très bon travail en amont côté textes et arrangements. Ce n’est pas du metal dans le vrai sens du terme et dans ce cas le terme « metal modern » est le plus adapté. Si vous cherchez, vous pouvez trouverez des assonances avec Silverchair, Alice in Chains ou Chris Cornell. Mais même avec ces assonances, Circle Story possède déjà sa personnalité et son style. Jetez-y une oreille, vous ne serez pas déçus.

Score 9/10



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