[news] ROTTING KINGDOM announce their debiut release

Godz Ov War Productions announce a debut EP from Lexington, Kentucky based, death doom metal Rotting Kingdom for an early 2018 release. The band comprises musicians known from groups like Tombstalker, Pyromancer, Nest, and Arktos.

The contents of their first official release, simply titled 'Rotting Kingdom', is three tracks lasting 24 minutes in total. Music-wise, the American quintet offer a raw and majestic mixture of doom metal heaviness and gloomy melodies, with a slightly toned death metal brutality, strongly inspired by the early output of Katatonia, My Dying Bride, Evoken, Paradise Lost, Esoteric and the like.

The material was recorded at Sneak Attack Studios with Jason Groves. The album cover is a reprint of a painting by a Swedish painter, Joseph Magnus Stäck. The CD version layout was developed by Paweł Ozon.

Tracklist:
1.Adrift in a Sea of Souls
2.Castle of Decay
3.Demons in Stained Glass

Rotting Kingdom line-up:
Anton Escobar - Vocals
Clay Rice - Guitar
Kyle Keener - Guitar
Chuck McIntyre - Bass
Brandon Glancy - Drums

A limited jewel case CD will be released on 15 January 2018. It can already preordered here: www.store.godzovwar.com
The whole material can be streamed here: https://goo.gl/bFajzj

The material was also released as a limited tape by Morbid Records, and Boris Records are working on a 12'' winyl release.

More about Rotting Kingdom: Facebook

[news] STILLBORN - reissues and a new album

STILLBORN to reissue 'Mirrormaze' and 'Die In Torment 666' on CD, and announce a new release!

On the occasion of their twentieth anniversary, the death black metal commando Stillborn have prepared a reissue of their first two demos which will now - for the first time - be available on CD limited to 300 copies. Original versions of 'Mirrormaze' and 'Die In Torment 666' will be released on a single CD, additionally enriched with two, previously unreleased tracks recorded during the recording sessions of the two demos. The cover, the artwork and the whole layout of the release were handled by Bartek Kurzok. A special booklet features hardly known stuff from 1998-2001 that comes from the band's archives.

Tracklist:
1.Crave for Killing
2.Hefaystos
3.Die In Torment
4.Nailed Hessus
5.Mirrormaze
6.Morphine Laboratory
7.Stillborn
8.Artror City
9.Molestation
10.Iconoclast (Mirromaze Era version)
11.Keep Dying
12.Blasphemous Perversion
13.Whore
14.Millenium of Hatred
15.Blood, Chains & Whips
16.Iconoclast (D.I.T.666 Era version)
17.God Is Good

The album can already be preordered here: www.store.godzovwar.com
There is also a digital version available at this location: https://goo.gl/zEuM6D
Plus, the band have finished recording their next release, an EP titled 'Crave for Killing', which contains nearly twenty minutes of material. The premiere has been scheduled for early spring 2018 as limited 12''MLP, limited jewel case CD and limited MC.

Stillborn are:
Killer - Guitars & Vocals
Hunger - Bass
August - Drums

More info: Facebook : https://www.facebook.com/stillborn.pol

Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016)

Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016)

Godz ov War Productions

Mussorgski est une one-man-band polonaise fondée en 1990 par Khorzon. Cette band tire son nom du célèbre compositeur romantique russe Modest Mussorgski (1839-1881). Khorzon est aussi le membre fondateur de la one-man-band (jusqu’en 2015 puis il y a eu l’ajout d’autres membres) polonaise Arkona. Si pour Arkona on peut dire qu’elle fait du black metal, les choses se compliquent pour Mussorgski. Mussorgski a publié son premier album In Harmony with the Universe en 1995, le deuxième Chaos and Paranormal Divinity en 2012 et son dernier Creatio Cosmicam Bestiae en 2016. Il va de soi que les hiatus entre un album et l’autre sont dû à l’activité de Khorzon avec Arkona. pour cet album Creatio Cosmicam Bestiae, Khorzon s'est entouré de Ronve, vocals (tracks 1-2, 4-5, 8) et de Odo, guest vocals track 7.

Sur metal-archives.com on trouve que Mussorgski fait du Black/Industrial Metal/Ambient. Pourquoi pas ? Il y a de l’industrial mais c’est surtout au niveau du son, de la production. Ambient certes pour les atmosphères crées et pour une certaine circularité des riffs voire une certaine linéarité. Black Metal aussi pour l’attitude, le côté sombre, la voix, le malaise proposé et avancé. Mais tout ceci oubli les orchestrations de l’album. Par exemple sur un titre comme Key To The Universe on retrouve tout ce que je viens de dire et les orchestrations donnent de la profondeur au titre, du relief et une atmosphère planante. Mussorgski déclame la solitude sidérale comme dans les premiers vers de Key To The Universe.

Key to eternity does not exist

Way to stay alive disappears

We are only programmed beasts

Without right to immortality

On peut trouver un peu plus d’espoir dans le titre God Is In The Neurons où l’on voit une certaine forme d’immortalité, même si le fond sonore n’est pas de plus rassurant :

The whole universe is in my brain - It’s in my brain

God is in the neurons - god is in my neurons […]

My consciousness will be immortal because god never dies

My consciousness will be immortal - god never dies

Si on écoute bien l’album on pourrait peut-être rapprocher Mussorgski à Arcturus pour son côté ‘spatial’, avant-gardiste, novateur. Mais là où Arcturus fait les choses avec aisance et désinvolture Mussorgski est plus compliqué. Mussorgski est instable, imprévisible, toujours à la recherche d’un équilibre qui reste toujours instable et mouvant. Titre après titre et c’est ceci sont charme d’un côté et sa difficulté d’accès de l’autre. C’est un diamant brut.

Tout l’album nous a plu surtout grâce aux inserts de musique classique disséminée tout le long de l’opus. C’est très bien et jamais banal. On voudrait juste souligner le titre Paradisum qui est vraiment magnifique. Il commence de façon sombre, un tempo doom, avec une certaine mélancolie et un côté épique qui se dégagent. La voix se fait déclarative à un moment et il s'en suivent des cris désespérés. Suite à la déclaration « Paradise around - our katharsis » le côté classique apparaît par touches. En effet il y a un aspect rituel qui se manifeste à l’écoute de ce titre et finalement a posteriori sur tout l’album.

Il faudrait peut-être commencer l’écoute de Creatio Cosmicam Bestiae par sa fin Paradisum et puis aller à rebours.

Pour terminer Mussorgski avec Creatio Cosmicam Bestiae a sorti un très bon album de metal extrême. Un album complexe, travaillé, et qui vraiment nécessite plusieurs écoutes et du temps pour l’apprivoiser. Certes, ce n’est pas facile et il  faut de la volonté mais ensuite si on est persévérant la récompense est là. Il est où le bonheur, il est où ? Il est là le bonheur, il est là.

Score 8,5/10

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Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016) - Godz ov War Productions -
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Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016) - Godz ov War Productions - tray card - cd - livret

Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016) - Godz ov War Productions - livret

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Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016) - Godz ov War Productions - cd

Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016) - Godz ov War Productions - tray card - cd - livret

Dakhma - Passageways to Daena (Re​-​Issue 2016)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity)

Re​-​Issue 2016 Godz ov War Productions

Un album qui est pour tous et qui n'est pour personne

J’ai volontairement rajouté les mots Un album qui est pour tous et qui n'est pour personne qui sont tiré du livre de Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra : un livre qui est pour tous et qui n'est pour personne, puisque on pourrait résumer ainsi cette réédition de l’album de Dakhma. Commençons par le début.

Dakhma est une one-man-band suisse de blackned death metal fondée en 2014 par Kerberos. Dakhma est un mot persan ou mieux de l’Avesta que l’on peut traduire par « Tour du Silence ». Cette tour était une plateforme circulaire en pierre haute d'environs 9 mètres et sur laquelle les perses de l’Inde laissaient les morts se faire dévorer par les vautours. Dakhma baigne dans le zoroastrisme, une religion ancienne fleurie en Perse au 5ème siècle avant Jésus-Christ.

Le premier album se nomme Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) et est sorti en 2015 en digitale et en format physique auto-produit et actuellement épuisé. Ensuite encore en 2015 Dakhma a sorti avec le groupe Ungfell le split Of Hermits and Gallows (The Synthesis of Illuminating Ascension and the Madness of a Primitive Mind) qui contient le titre Ascension IV (Angra Mainyu). Toujours en 2015 le combo a publié l’Ep Astiwihad-Zohr via Iron Bonehead Productions.

En 2016 le premier album Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) est sorti en reedition via le label Godz ov War Productions. Cette version révèle plusieurs avantages : d’abord rempli le vide créé par l’épuisement de la première édition de l’album, ensuite cette version se présente comme digipack avec nouvel artwork et layout et de plus elle contient deux titres bonus vraiment intéressants : le premier est une cover du titre Call from the Grave qui se trouve sur l’album Under the Sign of the Black Mark de Bathory et le deuxième titre est l’inédit Rite of Daebaaman (The Spiritual Invocation of Akem Manah).

Conceptuellement Dakhma par le biais d’invocations rituelles exprime ses louanges à tous les Daeva (qui sont les démons dans la mythologie perse). Avec ces invocations, le souhait de Dakhma est que les Daeva puissent corrompre et souiller l’âme de l’homme. Dans cette optique cette musique est celle de la destruction et de la mort. Dakhma est affilié à l’ H.U.C. c’est à dire l’Helvetic Underground Committee

Musicalement c’est un album complexe dans lequel il faut s’immerger. L’album est obscur, sombre lancinant. Barashnûm (Defiled By Dead Flesh) et Where Shattered Minds Collide (The Immortal March) c’est à dire les deux premiers titres évoluent dans le black metal le plus pur. On remarquera quand même un accordage très bas et une atmosphère oppressante. Il suit ensuite une trilogie de l’ « ascension » formée par Ascension (Flesh and Bone) / Ascension II (The Light Eternal) / Chinvat (Ascension III - Agony). Ascension (Flesh and Bone) est encore ancrée dans le black metal. Ascension II (The Light Eternal) présente un caractère doom avec des inserts atmosphériques qui font penser au Moyen Orient et des inserts plus ambiants. Chinvat (Ascension III – Agony) est encore plus ambiant.

Ensuite les deux titres Consuming The Nasu (Of Shredded Impurity) et Of Charred Flesh (Blessed By Illuminating Fire) font repartir la machine à vive allure. The Silent Tower (Gather Ye of Life) est un pavé de dix minutes qui terminait la première version de l’album d’une façon épique avec sont côté malsain de black metal extrême. Mais le groupe va plus loin avec cette réédition puisque on trouve la cover de Bathory Call from the Grave plutôt réussie et surtout le final de Rite of Daebaaman (The Spiritual Invocation of Akem Manah) qui est encore une pièce de 10 minutes. Akem Manah est le démon persan des mauvaises intentions et il est présenté avec des crocs, des cornes, une queue et doté de grands pouvoirs. Daebaaman est encore un mot de l’Avesta qui signifie ‘trompeur’. Ce titre est une sorte d’invocation avec un côté liturgique très prononcé et un côté aussi rituel très affirmé. Le tout dans la noirceur la plus totale.

Dakhma avec cette réédition de Passageways to Daena présente donc plusieurs aspects positifs : d’abord l’originalité du concept c'est-à-dire adapter des figures d’une ancienne religion. Ensuite unir le black metal à des sonorités plus graves encore et à caractère liturgique. Ceci donne une côté répétitif à certains riffs et évolue en plusieurs moments ambiants voire "bruitistes". C’est un album dense, sombre, rituel, extrême donc difficile d’accès. Mais une fois rentré, cette noirceur vous prend aux tripes.

Score 9,5/10

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Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)

Dakhma - Passageways to Daena (The Concomitant Blessings of Putrescing Impurity) - 2016, CD, Godz ov War Productions (Digipak 6 panels)