20 déc. 2012

Pertness – From the beginning to the end (2010)

Deuxième album pour les suisses de Pertness. Après le très réussi Seven Times Eternity, le groupe remet le couvert avec cet album au titre From the beginning to the end. Ce titre comme souligné par la pochette de l’artiste allemand Georg Huber met l’accent sur la fin des civilisations. On pense – ceci n’engage que nous – à l’œuvre du philosophe Oswald Spengler Le déclin de l'occident. Le songwriting analyse le temps qui passe inexorablement et la fin de toutes choses (des hommes ainsi que de ses réalisations).

Rien qu’en écoutant le premier titre From the beginning on retrouve les ingrédients présents dans le premier album : une bonne dose de mélodie et de puissance avec un refrain entêtant et accrocheur. Le titre se veut épique et son mid tempo est fédérateur, on ne peut s’empêcher de lever le poing au ciel et d’headbanger. Invisible Chains est un bon titre qui prend grâce à ses ralentis sur les couplets et ses accelerations sur les refrains “I see the world fading away / Into this fire light up by my mind / Lost my mind, nails in my brain / Inside my head, nothing left no more” et voilà le thème recourent de l’album. Et si vous pensez que la fin est imminente vous en trouverez la preuve grâce à Blood rainNowhere to run, nowhere to hide / The end is near, blood rain will fall / Rivers of blood, will drown all live / And in the end, nothing remains”, encore une fois ce mid tempo écrase tout sur son chemin et explose sur son refrain qui nous fait headbanger encore une fois.

Là où Pertness va encore plus loin dans ça démarche ce sont les titres Decline et Walk alone : le chant de Tom Schluchter devient plus agressif et proche de celui de Burton C Bell (Fear Factory) et de Joakim Broden (Sabaton). Le tempo aussi (la double pédale et le tempo saccadé) et la façon de cogner sur la batterie rappellent l’album Demanufacture de ‘l’usine de la peur’. Démarche tout à fait originale qui promet de belles perspectives pour Pertness.

The end clôture l’album sur un tempo rapide où le constat de l’humanité est négatif : on fonce dans le mur et les paroles sont assez explicites : “Darkness and shadows are covering the sky / We're drifting towards the end / Rivers of poison will wash us away / We're drifting towards the end / Drifting towards the end / Drifting towards the end”.

Le seul petit bémol est donné par quelques longueurs ici et là et par le titre Foggy Dew. Foggy Dew est un bon titre mélodique à souhait, assez rapide, d’emprunt folklorique et relativement solaire par rapport à l’album. Il fait office d’ovni par rapport à ces caractéristiques dans l’économie du disque. Peut être que le mettre en bonus ou à la fin de l’album aurait été mieux parce que le choix de le mettre en troisième position casse vraiment le déroulement de ce From the beginning to the end.

Pertness signe ici un deuxième album réussi qui nous propose de nouvelles pistes : un power metal un peu plus puissant et direct que son prédécesseur ainsi qu'une évolution vocale vers des régions plus agressives et sans trop de fioritures.


Score 9 / 10


Cover artwork - Georg Huber


 Pertness – From the beginning to the end (2010)
1. From the Beginning           
2. Invisible Chains     
3. Foggy Dew               
4. Blood Rain               
5. My Prophecy                        
6. Another Innocent Victim    
7. The Legacy
8. Decline      
9. Walk Alone           
10. Remember Their Faces   
11. The End   


Lien Up :
Pet Biedermann - Bass, Vocals (backing)
Chris Gutknecht - Drums
Tom Schluchter - Vocals, Guitars
Tom Zurbrügg – Guitars













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