Le combo suisse Pertness qui a sorti son troisième album Frozen Time via le label Pure Legend Records vient de mettre en ligne la vidéo di titre Frozen Time. Si vous voulez lire la chronique de l'album il vous suffit de cliquer ici.
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28 févr. 2013
Pertness - Frozen Time (video)
Le combo suisse Pertness qui a sorti son troisième album Frozen Time via le label Pure Legend Records vient de mettre en ligne la vidéo di titre Frozen Time. Si vous voulez lire la chronique de l'album il vous suffit de cliquer ici.
20 déc. 2012
Pertness – Frozen Time (2012)
Le combo suisse Pertness sort son troisième album Frozen Time via le label Pure Legend Records. Après un premier Seven times eternity très convaincant et un deuxième From the Beginning to the End tout aussi réussi, est-ce que ce nouvel opus sait se tenir à hauteur? La réponse est oui. Pertness signe ici peut être son album le plus réussi. Frozen Time est un album costaud en béton armé rehaussé par une très bonne production et une très bonne interprétation. Frozen Time reprend le concept déjà avancé par From the Beginning to the End notamment une approche plus directe, un chant plus acéré et une rythmique plus solide et robuste. Si dans From the Beginning to the End il y avait ici et là quelques titres qui pouvaient rappeler l’approche d’un Fear Factory, sur Frozen Time le groupe enfonce le clou encore plus.
L’artwork toujours réussi est signé encore une fois par l’artiste allemand Georg Huber.
Le titre Frozen Time se veut rapide, direct et le power du début se marrie avec une approche thrash metal. Vocalement aussi, comme souligné plus haut, le timbre de voix est plus grave, agressif. Les mélodies sont toujours là surtout du coté du refrain mais l’ambiance est toujours aussi noire. Si au niveau du songwriting From the Beginning to the End soulignait le temps que passe et la fin de civilisations et le fin de tout à chacun, Frozen Time allie la noirceur du temps qui passe avec le concept du ‘temps gelé’. Les choses se figent, immobiles, froides et distantes et il n’y a aucun espoir ni survivant.
Pertness va encore plus loin dans sa démarche : le power du premier Seven times eternity intègre le coté thrash dans ses structures et s’articule aussi dans un registre de metal extême c'est-à-dire de death metal. Cette formule, à notre avis gagnante, on la retrouve surtout sur deux titres : Farewell to the Past et Shadow Knights. Le riff qui ouvre Farewell to the Past et qui soutient son refrain semble tiré de Amon Amarth (Twilight of the thunder God ou Surtur Rising). Riff de guitare et tempo de batterie puisent dans ce que le death mélodique fait de mieux. Coté voix Tom Schluchter aussi module son timbre jusqu’à se lancer dans des ‘harsh vocals’ « I bid, I bid, I bid, I bid farewell to the past ». Ce titre est une pure réussite et tuerie. De même sa structure est assez articulé : couplé, refrain 1, couplé, refrain 2, couplé, break, couplé, refrain 2, couplé, refrain 1. L’idée de mettre deux refrains, une forme longue et une plus courte est tout à fait originale et met en valeur ce titre.
Shadow Knights est encore un temps fort de l’album : tempo rapide et guitare soliste qui joue à la death metal mélodique à la The Haunted, Dark Tranquillity ou At the Gates. Cette fois à coté de la structure couplé – refrain ou trouve un pré-refrain. Encore une fois la voix de Tom est agressive et par moments reprend un timbre plus ‘harsh’. Encore un titre énorme. Avec à la clé un petit break avant la fin qui ralentit le tempo pour repartir à l’assaut finale.
I sold my remorse est un titre plus mélodique mais toujours aussi rapide où le riff principal est encore une fois imparable. The last survival encore est un titre rapide, toujours avec des lignes mélodiques et un refrain qui rentre dans la tête sans en sortir plus. De plus le riff qui soutient le refrain est carrément inspiré au thrash plus direct que Pantera ou Nevermore ne renierait pas. Certes les titres plus en ligne avec les albums précedents sont aussi présents : My will is broken ou Farewell to the past vont dans ce sens. L’album se termine par The star of the county down, un titre traditionnel irlandais que Pertness a réarrangé à la sauce 'power metal'.
Pertness signe avec Frozen Time son album le plus réussi et le plus abouti. A coté d’une bonne production, il faut souligner la bonne prestation du groupe ainsi que un songwriting toujours aussi percutant et profond. Pertness tire son épingle du jeu en réunissant une solide base power metal avec des éléments plutôt thrash voir death metal mélodique. Cette approche pousse le groupe encore plus loin et varie une recette de power metal qui à la longue risque de s’avérer répétitive. Pertness n’a pas peur d’évoluer et ses trois albums en sont la preuve.
L’artwork toujours réussi est signé encore une fois par l’artiste allemand Georg Huber.
Le titre Frozen Time se veut rapide, direct et le power du début se marrie avec une approche thrash metal. Vocalement aussi, comme souligné plus haut, le timbre de voix est plus grave, agressif. Les mélodies sont toujours là surtout du coté du refrain mais l’ambiance est toujours aussi noire. Si au niveau du songwriting From the Beginning to the End soulignait le temps que passe et la fin de civilisations et le fin de tout à chacun, Frozen Time allie la noirceur du temps qui passe avec le concept du ‘temps gelé’. Les choses se figent, immobiles, froides et distantes et il n’y a aucun espoir ni survivant.
Pertness va encore plus loin dans sa démarche : le power du premier Seven times eternity intègre le coté thrash dans ses structures et s’articule aussi dans un registre de metal extême c'est-à-dire de death metal. Cette formule, à notre avis gagnante, on la retrouve surtout sur deux titres : Farewell to the Past et Shadow Knights. Le riff qui ouvre Farewell to the Past et qui soutient son refrain semble tiré de Amon Amarth (Twilight of the thunder God ou Surtur Rising). Riff de guitare et tempo de batterie puisent dans ce que le death mélodique fait de mieux. Coté voix Tom Schluchter aussi module son timbre jusqu’à se lancer dans des ‘harsh vocals’ « I bid, I bid, I bid, I bid farewell to the past ». Ce titre est une pure réussite et tuerie. De même sa structure est assez articulé : couplé, refrain 1, couplé, refrain 2, couplé, break, couplé, refrain 2, couplé, refrain 1. L’idée de mettre deux refrains, une forme longue et une plus courte est tout à fait originale et met en valeur ce titre.
Shadow Knights est encore un temps fort de l’album : tempo rapide et guitare soliste qui joue à la death metal mélodique à la The Haunted, Dark Tranquillity ou At the Gates. Cette fois à coté de la structure couplé – refrain ou trouve un pré-refrain. Encore une fois la voix de Tom est agressive et par moments reprend un timbre plus ‘harsh’. Encore un titre énorme. Avec à la clé un petit break avant la fin qui ralentit le tempo pour repartir à l’assaut finale.
I sold my remorse est un titre plus mélodique mais toujours aussi rapide où le riff principal est encore une fois imparable. The last survival encore est un titre rapide, toujours avec des lignes mélodiques et un refrain qui rentre dans la tête sans en sortir plus. De plus le riff qui soutient le refrain est carrément inspiré au thrash plus direct que Pantera ou Nevermore ne renierait pas. Certes les titres plus en ligne avec les albums précedents sont aussi présents : My will is broken ou Farewell to the past vont dans ce sens. L’album se termine par The star of the county down, un titre traditionnel irlandais que Pertness a réarrangé à la sauce 'power metal'.
Pertness signe avec Frozen Time son album le plus réussi et le plus abouti. A coté d’une bonne production, il faut souligner la bonne prestation du groupe ainsi que un songwriting toujours aussi percutant et profond. Pertness tire son épingle du jeu en réunissant une solide base power metal avec des éléments plutôt thrash voir death metal mélodique. Cette approche pousse le groupe encore plus loin et varie une recette de power metal qui à la longue risque de s’avérer répétitive. Pertness n’a pas peur d’évoluer et ses trois albums en sont la preuve.
Score 10/10
Line Up :
Tom Zurbrügg - Guitars
Tom Schluchter - Vocals,
Guitars
Chris Gutknecht - Drums
Marcel Bühler - Bass
![]() |
Cover artwork - Georg Huber |
Pertness –
Frozen Time (2012)
1. Frozen
Time
2. My Will
Is Broken
3. Farewell
to the Past
4. No More
Messiah
5. Cold
Wind of Death
6. I Sold
My Remorse
7. The Last
Survival
8. Lost in
Time
9. Shadow
Knights
10. The Eye
of the Storm
11. The Star of the County Down
Pertness – From the beginning to the end (2010)
Deuxième album pour les suisses
de Pertness. Après le très réussi Seven Times Eternity, le groupe remet le
couvert avec cet album au titre From the beginning to the end. Ce titre comme
souligné par la pochette de l’artiste allemand Georg Huber met l’accent sur la
fin des civilisations. On pense – ceci n’engage que nous – à l’œuvre du
philosophe Oswald Spengler Le déclin de l'occident. Le songwriting analyse le
temps qui passe inexorablement et la fin de toutes choses (des hommes ainsi que
de ses réalisations).
Rien qu’en écoutant le premier
titre From the beginning on retrouve les ingrédients présents dans le premier
album : une bonne dose de mélodie et de puissance avec un refrain entêtant
et accrocheur. Le titre se veut épique et son mid tempo est fédérateur, on ne
peut s’empêcher de lever le poing au ciel et d’headbanger. Invisible Chains est un bon titre qui prend
grâce à ses ralentis sur les couplets et ses accelerations sur les refrains “I
see the world fading away / Into this fire light up by my mind / Lost my mind,
nails in my brain / Inside my head, nothing left no more” et voilà le thème recourent de l’album. Et si vous pensez que la fin est imminente vous
en trouverez la preuve grâce à Blood rain “Nowhere to run, nowhere to hide /
The end is near, blood rain will fall / Rivers of blood, will drown all live /
And in the end, nothing remains”, encore une fois ce mid tempo écrase tout sur
son chemin et explose sur son refrain qui nous fait headbanger encore une fois.
Là où Pertness va encore plus
loin dans ça démarche ce sont les titres Decline et Walk alone : le chant
de Tom Schluchter devient plus agressif et proche de celui de Burton C Bell (Fear Factory) et de Joakim Broden (Sabaton).
Le tempo aussi (la double pédale et le tempo saccadé) et la façon de cogner sur
la batterie rappellent l’album Demanufacture de ‘l’usine de la peur’. Démarche
tout à fait originale qui promet de belles perspectives pour Pertness.
The end clôture l’album sur un tempo rapide où
le constat de l’humanité est négatif : on fonce dans le mur et les paroles
sont assez explicites : “Darkness and shadows are covering the sky / We're
drifting towards the end / Rivers of poison will wash us away / We're drifting
towards the end / Drifting towards the end / Drifting towards the end”.
Le seul petit bémol est donné par
quelques longueurs ici et là et par le titre Foggy Dew. Foggy Dew est un bon
titre mélodique à souhait, assez rapide, d’emprunt folklorique et relativement
solaire par rapport à l’album. Il fait office d’ovni par rapport à ces caractéristiques dans l’économie du disque. Peut être que le mettre en bonus ou
à la fin de l’album aurait été mieux parce que le choix de le mettre en
troisième position casse vraiment le déroulement de ce From the beginning to
the end.
Pertness signe ici un deuxième
album réussi qui nous propose de nouvelles pistes : un power metal un peu plus
puissant et direct que son prédécesseur ainsi qu'une évolution vocale vers des
régions plus agressives et sans trop de fioritures.
Score 9 / 10
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Cover artwork - Georg Huber |
Pertness –
From the beginning to the end (2010)
1. From the Beginning
2. Invisible Chains
3. Foggy Dew
4. Blood Rain
5. My Prophecy
6. Another Innocent Victim
7. The Legacy
8. Decline
9. Walk Alone
10. Remember Their Faces
11. The End
Lien Up :
Pet Biedermann - Bass, Vocals (backing)
Chris Gutknecht - Drums
Tom Schluchter - Vocals, Guitars
Tom Zurbrügg – Guitars
14 nov. 2012
Pertness - Seven times eternity (2008)
Pertness est un groupe suisse actif depuis 1993 et qui évolue dans
un registre de ‘power metal mélodique’. Avec Seven times eternity le
groupe signe son premier ‘full lenght’ via le label Karthago Records. Si vous pensez que cet album sort en 2008 vous
imaginez bien combien la traversé du désert a été longue pour Pertness. Ce n’est pas grave car le
résultat est époustouflant. Ce qui frappe d’abord est la pochette très réussie
ouvre de l’artiste allemand Georg Huber.
L’artwork est sublime ainsi que la qualité des compositions.
Comme dit Pertness évolue dans un registre power metal mélodique. Pour preuve
il suffit de citer les chœurs ravageurs, entêtants et facilement mémorisables.
Les mélodies sont au rendez-vous : elles vous rentrent dans la tête en
n’en sortent plus. Le groupe est assez proche de ce que faisait Blind Guardian (les premiers jusqu’à Somewhere
Far Beyond), avec des touches de Savatage
ou Sabaton. Le timbre de voix de Tom
Schluchter ressemble à un mix de Joakim Brodén et de James Hetfield. La
production est très bonne et le son rendu est propre et puissant.
L’ouverture Doomed donne
le la de façon calme et posé et il est question du destin des hommes : ‘Doomed to die is everyone’. Il suffit de
ceci pour écarter d’entrée de jeu tout ce que l’on appelle ‘happy metal’. Le
temps qui passe inexorable et la destinée humaine sont le fil rouge de tout
l’album. De même la title track Seven times eternity annonce ‘mortal men are doomed to die’ et on
attend la délivrance d’un triste sire dont on n’est pas sure qu’elle aura lieu.
Puissance, mélodie, et le tout s’enchaine de façon impeccable : Religious
Liberty et Darkness and Fire enfoncent le clou, jusqu’à Frankenstein
qui est l’un des meilleurs titres de l’album. Le monstre (car le point de vue
du chanteur est celui de la créature) est fou de rage contre son inventeur, le
médecin fou, le docteur Frankenstein, et il veut sa peau (Time has come – Frankenstein
/ Time has come – to take revenge).
Le parallèle avec Blind Guardian n’est pas si anodin car
il suffit de penser aux titres Riders of Heaven Part 1 et Part 2
qui sont construits sur le modèle de The bard’s song – in the forest et
de The bard’s song – The hobbit. C'est-à-dire une première partie plus
calme, lente, liée de façon indissociable à une deuxième plus rapide et
ravageuse. The World Is Grey est un autre très bon titre avec un interlude
plus calme et atmosphérique avant de reprendre de la vitesse. L’album se
termine avec Beowulf le nom du héros du poème épique du même nom. Grâce
à ce titre on vit la lutte de Beowulf contre le monstre Grendel comme si on y
était !
Vous l’aurez compris, Pertness signe un premier album très
bon et qui est presque exempt de défaut sauf peut être une certaine
linéarité à la batterie.
Si le dernier Sonata
Arctica, Stratovarius, ne vous
ont pas emballé, si vous avez envie de fraicheur et de nouveauté, alors cet
album est pour vous !
Score 9.5/10
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Cover artwork - Georg Huber |
Pertness - Seven times eternity (2008)
1 Doomed
2 Seven Times Eternity
3 Religious Liberty
4 Darkness and Fire
5 Frankenstein
6 Riders of Heaven Part 1
7 Riders of Heaven Part 2
8 Fairy of the Dawn
9 The World Is Grey
10 Angel of the Dark
11 Beowulf
Line up :
Tom Schluchter – Vocals / Guitar
Tom Zurbrügg – Guitar
Pet (Bidi) Biedermann – Bass
Märs Hari – Drums
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cover artwork - Märs Hari (Limited Edition 2007) |
22 oct. 2012
Pertness – Frozen Time (Avant Première)
Le groupe Suisse de ‘melodic power’ Pertness sortira sont
troisième album Frozen Time le 09 novembre via Pure
Legend Records. Voici les détails et le teaser !
Pertness – Frozen Time (2012)
1. Frozen Time
2. My Will Is Broken
3. Farewell to Past
4. No More Messiah
5. Cold Wind of Death
6. I Sold My Remorse
7. The Last Survival
8. Lost in Time
9. Shadow Knights
10.The Eye of the Storm
11.The Star of the County Down
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